BUNNY O’HARE

Bunny O’Hare est une veuve entre deux âges récemment expulsée de sa maison et Bill Green, un ancien plombier, se transforment en braqueurs de banques, déguisés en hippies. Ils s’échappent en moto et parcourt tout le Nouveau Mexique, la police à leurs trousses…

En plein mouvement hippie, contestataire et prônant la liberté à tout crin, cette petite comédie lointainement inspiré du mythe de Bonnie and Clyde met en scène de manière décomplexée un tandem de braqueurs de banques, un peu bras cassés et amateurs, et surtout avoisinant le troisième âge! Bunny O’Hare conte l’escapade rigolote d’une veuve sans domicile fixe et d’un gentil truand accessoirement plombier, échappant aux barrages de police, et vivant de leurs vols à main armées assez minables. Dire que l’intrigue occasionne des fous rires en cascade serait largement exagéré, tant le scénario désespérément insipide ne dépasse guère le stade du téléfilm M6 bon marché. En charge de la réalisation de ce produit « prémâché », un certain Gerd Oswald, allemand d’origine expatrié à Hollywood et n’ayant laissé que peu de traces dans les mémoires! Très peu d’idées de mise en scène à la clef, le rythme s’étire comme peau de chagrin, laborieusement, médiocrement… Si maigre intérêt est à dénicher, il serait plutôt du côté du couple vedette, interprété par deux pointures du « passé »!

18 ans après avoir été mari et femme au foyer dans le joli Repas de Noces de Richard Brooks, Bette Davis et Ernest Borgnine reforment leur tandem avec à leur actif leur carrière longue comme le bras, mais clairement en plein déclin! Davis amorce la décennie 70 avec ce rôle piteux dans lequel il fait un peu mal de la voir se commettre (sans doute pour payer ses impôts!) et Borgnine, toujours sympathique en ours mal léché, fait ce qu’il peut pour y croire un tantinet. Curieusement, la romance que l’on pensait presque inévitable entre eux n’a même pas lieu, comme si les scénaristes ont pensé qu’après soixante ans, la sexualité ne peut pas être un sujet « correct » ou envisageable pour le public. Du coup, cette « comédie » vaguement policière peine à capter notre attention! Dommage avec des stars de ce calibre!

ANNEE DE PRODUCTION 1971.

 

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Poussive et surtout peu drôle, cette comédie de seniors braqueurs de banques ne peut compter que sur Bette Davis et Ernest Borgnine pour décoller un tout petit peu. Mais sinon on frise le navet!

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