COMPANION

Alors qu’Iris, jolie jeune femme, arrive dans une maison isolée pour passer le week end chez des amis de son nouvel amoureux, elle va découvrir un terrible secret la concernant directement…

Comment ne pas trop en dire dans le pitch pour ne pas raconter ce qui fait l’originalité de ce premier long métrage signé d’un certain Andrew Hancock? Une chose est sûre, ceux qui s’attendent à un énième film d’horreur déjanté se déroulant dans une riante campagne risquent d’être plus que surpris! Il s’agit en fait d’une comédie de science fiction au scénario ingénieux et réservant de plaisantes surprises au fil de son déroulement. Le film possède plusieurs niveaux de lectures: la place de l’intelligence artificielle dans notre monde moderne, le rapport entre cyborgs et humains, et se fend au passage d’un discours bienvenu sur la place de la femme et les réactions que peuvent susciter des excès de sexisme! Hancock alterne entre le rire jaune et le gore crasseux, n’allant pas du tout dans les directions que l’on pressentait, et surtout parvient à maintenir son intérêt presque tout du long. Quelques petits défauts de débutant peuvent être soulignées (un démarrage un brin longuet, une mise en scène par moments trop appuyée), pourtant globalement Companion suit sa logique narrative et constitue un très satisfaisant divertissement. Récit d’émancipation féminine doublé d’une fausse romance ultra toxique pour le coup, le mélange détonne et emprunte des chemins habituellement dévolus à l’épouvante.

La jeune héroïne est campée par Sophie Thatcher, récemment vue dans le mauvais Héretic, et qui là affiche non seulement une séduction immédiate (certes grâce à sa plastique avantageuse) mais également de belles aptitudes d’actrice. En petit ami bien pourri de l’intérieur, Jack Quaid, auparavant remarqué dans la série des Star Trek et accessoirement fils de Dennis Quaid, allie sans mal le charme et la duplicité. On a déjà vu la machine prendre le pouvoir sur l’homme dans le passé, mais Companion le montre de manière originale et ironique et il n’y a plus qu’à espérer que les premiers pas d’Andrew Hancock derrière la caméra seront suivis de beaucoup d’autres. On attend avidement la suite du coup!

ANNEE DE PRODUCTION 2025.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Une fort bonne surprise que ce premier opus d'Andrew Hancock. De la SF gore et drôle, c'est assez rare pour être soulignée. Sophie Thatcher a un bel avenir devant elle.

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