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LES BALEINES DU MOIS D’AOUT

Depuis plus de 60 ans, Sarah et sa soeur Libby passent leurs étés sur une ile du Maine avec leurs rêves et leurs souvenirs. Dans leur jeunesse, les baleines passaient au large, mais désormais elles se sont enfuies et la vie s’est écoulée. Sarah reçoit la visite de Trisha, une veuve excentrique et de M. Maranov, un pêcheur local, mais Libby n’accepte pas trop ses nouvelles venues, du fait de son caractère acariâtre…

Homme de théâtre et metteur en scène, le britannique Lindsay Anderson n’a pas obtenu les faveurs du public avec ses quelques essais cinématographiques. Son dernier opus, Les Baleines du Mois d’Août ne fait pas vraiment exception et s’il a réussi à trouver des financements, c’est sûrement grâce à son idée de réunir deux monstres sacrés du vieil Hollywood. Les mythiques Lilian Gish (93 ans) et Bette Davis (80 ans) incarnent deux soeurs très âgées passant leurs vacances dans la maison de leur enfance et regardant la mer en se remémorant leurs bonheurs passés. Sur la base de ce scénario, fin comme une allumette, Anderson s’inspire d’une pièce de David Berry se penchant sur le crépuscule de la vie et l’approche inéluctable de la mort. La mise en scène, douce et sans effets de manches, accompagne avec lenteur les états d’âmes de ces deux vieilles dames se chamaillant pour une véranda ou pour des divergences d’opinion. On saisit assez rapidement que les enjeux ne vont guère aller plus loin et qu’il faut surtout se contenter du joli casting pour apprécier cet attendrissant portrait de seniors.

La nostalgie s’empare de nous en voyant jouer le tandem d’actrices avec leurs rides, leur physique bien sûr totalement diminué (surtout Bette Davis): la star de Eve hérite du personnage de Libby, la râleuse et la plus désagréable, handicapée par sa cécité et Lilian Gish campe la soeur toute gentille, patiente, compatissante. A leurs côtés, un autre vétéran du cinéma américain, Vincent Price, habitué du genre horrifique, et qui tient là un de ses ultimes rôles. Anderson a pris soin de ne pas verser dans le lacrymal, au point de livrer un film assez sec. Du coup, il s’adresse avant tout aux inconditionnels de Davis et Gish et également à tous ceux qui ont la gérontophilie pour penchant.

ANNEE DE PRODUCTION 1987.

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Pour qui aime infiniment Bette Davis et Lilian Gish, ce film sur la vieillesse est idéal. Sinon il ne sera pas passionnant pour les autres, du fait de son script maigrichon.

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