TITANIC

Avril 1912. Le Titanic, immense paquebot de luxe réputé insubmersible, largue les amarres pour son voyage inaugural avec à son bord plusieurs passagers d’origines sociales et nationalités diverses: des immigrants entassés en 3ème classe et des célébrités internationales voyageant en première classe. Mais lorsque le bateau heurte un iceberg dans les eaux glaciales de l’Atlantique Nord, la traversée se transforme en cauchemar…

Quarante quatre ans avant le monumental Titanic de James Cameron, le studio Century Fox avait déjà initié un des premiers films catastrophe de l’Histoire en revenant sur la fameuse tragédie maritime survenue en 1912 et ayant coûté la vie à plus de 1500 personnes. Jean Negulesco, relativement bon artisan et exécutant, se colle à l’entreprise, visiblement plus intéressé par les sous intrigues sentimentales de quelques uns des passagers du gros navire que par le terrible naufrage à venir. Le résultat ne peut du coup qu’osciller entre déceptions et carence de sensations fortes! En effet, pendant plus d’une heure de parlote interminable, le film se traine laborieusement dans le décor en carton pâte d’un faux paquebot, avec bien peu de figurants et surtout une mise en scène d’une platitude désespérante. Quand enfin, l’accident survient et que l’action démarre vraiment, le rythme s’accélère un peu et pour le coup trop vite, puisque il reste à peine 25 minutes avant le mot FIN ! Reconnaissons que les effets visuels du bateau s’enfonçant dans l’Atlantique ne sont pas trop mal fichus pour l’époque et qu’à la limite cet aspect « vieillot » apporte un charme désuet à l’ensemble. Mais avant d’en arriver là, on rame! C’est le cas de le dire!

Au générique, on retrouve de solides acteurs comme Clifton Webb, Thelma Ritter et surtout la toujours parfaite Barbara Stanwyck, une des stars incontestables d’Hollywood, ici un peu en décalage dans ce rôle de grande bourgeoise, fuyant son mari, vêtue de toilettes luxueuses et versant des larmes de crocodiles sur sa tragique croisière. Negulesco a bien tenté à sa manière d’insérer une dimension humaine à ce récit, mais il manque cruellement du souffle et de l’épique dans cette aventure. Il reçut pourtant l’Oscar du meilleur scénario (!!!), ce que l’on peut juger largement injustifié. Sans être honteux, Titanic version 1953 prend l’eau… avant que Cameron nous embarque avec sa colossale vision!

ANNEE DE PRODUCTION 1953.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Première version de Titanic arrangée par la Fox: un film catastrophe lancinant à peine sauvé par quelques trucages convenables. Barbara Stanwyck vole la vedette au gros iceberg!

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