AccueilBiopicSOEUR SOURIRE

SOEUR SOURIRE

Jeanine Deckers est devenue Soeur Sourire, en rentrant au couvent puis en signant une chanson « Dominique nique nique », qui devint un tube mondial, dépassant même Elvis Presley au box office. Mais la jeune femme, rebelle, éprise de liberté et aux désirs changeants va connaitre le revers de la gloire, et mener une vie très compliquée…

Cette biographie à peine romancée de la véritable histoire de Jeanine Deckers, alias Soeur Sourire, a été mise en scène et conduite par le belge Stijn Coninx, qui n’a pas brillé par une carrière exemplaire, ni avant ni après ce film. Il faut dire que son style, certes appliqué, ne transcende jamais le propos et ne se démarque  pas par une patte particulière. Le récit retrace la vie et le destin de cette femme complexe, en rebellion contre l’ordre établi, homosexuelle refoulée d’abord, avant de s’assumer tardivement, désirant rentrer en religion et en communion avec Dieu et en même temps rêvant d’une liberté totale dans ses choix. Une telle personnalité méritait bien une évocation, d’autant que le succès qu’elle remporta avec cette chanson culte fut planétaire. Hélas, cette gloire fut brève et les désillusions en série la plongèrent dans la dépression, et la mena au suicide. C’est d’ailleurs un mélange curieux qui domine l’ensemble: au départ, l’histoire est joyeuse, entraînante et pleine d’énergie, puis le drame prend le dessus jusqu’à atteindre au tragique.

Toute l’entreprise et l’enjeu du film repose sur les seules épaules de Cécile de France. La jeune actrice de L’auberge espagnole déploie un jeu tout en nuances, passant du rire aux larmes, de la colère à la résignation. Elle est vraiment superbe de bout en bout et tient notre attention sur les deux heures de projection. Oui d’ailleurs la durée est un tantinet trop longue, quelques coupes auraient aéré un peu le rythme chancelant de ce biopic malgré tout honnête et intéressant. Du côté des seconds rôles, chacun et chacune trouvent le ton juste et la teneur du récit évite le pathos, lorsqu’il s’agit de montrer Jeanine détruite et à bout de forces. On aurait sûrement aimé davantage d’implication dans la réalisation, mais le contrat est rempli et l’incarnation de cette Soeur Sourire, bien plus triste au fond que ne le présageait ce pseudonyme « accrocheur », nous séduit agréablement.

ANNEE DE PRODUCTION 2009

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Bioipic sans trompettes ni éclats, mais tenu magistralement par Cécile de France.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Latest articles

Bioipic sans trompettes ni éclats, mais tenu magistralement par Cécile de France. SOEUR SOURIRE