101 REYKJAVIK

Limur est un jeune homme, bientôt 30 ans, vivant à Reykjavik avec sa mère. Oisif, sans attaches, et multipliant les conquêtes d’un soir, il n’a aucun plan pour se construire un avenir. Un jour, Lola, une amie de sa mère, débarque chez eux pour passer les fêtes de Noêl. Dans un moment d’égarement alcoolisé, Limur couche avec la volcanique Lola. Mais très peu de temps après, sa mère lui annonce qu’elle est amoureuse de la même Lola et qu’elles se mettent en couple…

Avant de s’exiler aux Etats Unis pour y tourner quelques films peu mémorables et des séries dont Trapped, le scénariste et réalisateur islandais Baltasar Kormakur avait fait ses toutes premières armes derrière la caméra dans son pays natal et plus précisément dans sa capitale, Reykjavik. Une ville où le froid règne, dans une ambiance un peu triste et où les jeunes trompent leur ennui dans les soirées et l’alcool. A l’image du personnage central, Limur, un éternel adolescent de presque 30 balais, logeant encore chez Maman et ne souhaitant ni travail ni épouse pour s’émanciper. Voila comment démarre cette comédie islandaise et son pitch ne cesse d’être saugrenu au fur et à mesure qu’il avance: la mère du protagoniste annonce son coming out et sa relation avec une excentrique espagnole avec laquelle Limur a également eu des relations sexuelles! Gentiment libérée, vaguement fofolle, cette oeuvre tente sans grand succès de faire rire, du moins de divertir. Kormakur se préoccupe de sa mise en scène comme de sa dernière chaussette et évidemment, le récit prend l’eau rapidement!

En guise de comédie de moeurs, on a plutôt droit à un méli mélo embarrassant lorgnant du côté d’un Bridget Jones masculin, saupoudré d’un Gazon Maudit, avec son histoire de lesbiennes attendant un enfant! L’héroïne délurée est campée justement par Victoria Abril, chaude comme la braise au milieu de la neige tombant sans cesse, et dont la sensualité n’opère pas vraiment ici. Car mal employée! Le cinéaste préfère se concentrer sur le mec, joué par un certain Hilmir Snaer Gudnason, un piètre « acteur » à deux expressions! Ce qui manque cruellement à ce petit film insignifiant: du mordant et de l’humour, du vrai!

ANNEE DE PRODUCTION 2001.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Comédie islandaise pas drôle et à la fausse cocasserie. Point de mise en scène et Victoria Abril s'agite en vain.

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