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LA RIVIERE SANS RETOUR

En 1875, Matt Calder, un ancien repris de justice veuf, vient chercher Mark, son fils de dix ans à peine dans un camp de chercheurs d’or. C’est Kay, une chanteuse de saloon, qui avait pris l’enfant sous son aile. Cette dernière est maquée avec un type assez malfaisant et prêt à de mauvaises actions pour améliorer son train de vie. Matt et Mark s’installent dans une maison près d’une rivière difficilement accessible, mais une tribu d’indiens veille…

Au menu de ce splendide western, des ingrédients tout à fait attractifs servis par un Cinémascope de toute beauté: des paysages naturels du Montana à couper le souffle, une chanteuse de beuglant belle comme un coeur, un cow boy solitaire et ex taulard, un gamin orphelin et une rivière très dangereuse! Avec cette base, l’autrichien Otto Preminger réalise son seul western et embellit le genre avec cette oeuvre de commande de la Fox, au départ seulement destinée à n’être qu’un film d’aventures de seconde zone. Par la flamboyance de ses images, son récit ample et resseré à la fois, sa mise en scène classieuse, Rivière sans Retour atteint un niveau très élevé avec des thématiques comme la lâcheté, le courage, et multiplie les péripéties avec adresse: batailles avec des indiens, rivalité amoureuse, et bien sûr des séquences haletantes avec un radeau pris dans des rapides et des chutes d’eau impressionnantes. Preminger met tout en oeuvre pour assurer un spectacle total, tout en s’accordant aussi des moments plus apaisés, notamment les scènes de saloon, dans lequel l’héroïne évolue au milieu de bonhommes, complètement électrisés.

En tête d’affiche, un duo d’enfer se toise, se tourne autour, se renifle tels deux animaux en chasse: Robert Mitchum, charismatique à souhait, joue sa partition avec une nonchalance efficace, tandis que Marilyn Monroe, belle à tomber et d’une photogénie rare, campe cette chanteuse livrée à une nature hostile, toute en jeans vêtue et craquante lorsqu’elle est délicatement emmitouflée, grelottante dans une couverture que Mitchum frictionne pour la réchauffer. Quand elle entonne One Silver Dollar ou River of no Return, difficile de faire plus glamour!

ANNEE DE PRODUCTION 1953.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Magnifique western, aux paysages sublimes, à la réalisation carrée et porté par Mitchum et surtout Marilyn, déesse définitive.

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