LE PRINCE ET LA DANSEUSE

Le Prince Charles, Régent de Carpathie, petit royaume d’Europe Centrale, vient représenter son pays aux cérémonies du couronnement de George V, à Londres, en 1911. Le prince assiste alors à une soirée d’une revue légère, où il tombe sous le charme d’une jeune actrice américaine, Elsie Marina…

L’histoire adaptée d’une comédie de Terence Rattigan, un auteur britannique, fut tout d’abord jouée sur les planches par Laurence Olivier et sa femme, Vivien Leigh, avec un certain succès. Puis, vint le temps d’imaginer porter cette pièce à l’écran et c’est tout naturellement Laurence Olivier lui même qui en acquiert les droits. Au niveau du scénario, il ne changea quasiment rien de la trame originelle, qui en toute honnêteté se résume à la romance sucrée (et un poil contrariée) entre un Grand Duc compassé et une belle artiste américaine. Un charme onctueux et fort agréable ressort de la bluette à l’eau de rose et les plus romantiques d’entre nous sauront trouver leur compte à ce film non dénué d’intérêt, qui parle d’amour avec humour et tendresse. Si l’on veut être plus pointilleux et plus exigeant, les faiblesses ne manquent pourtant pas à l’appel: en premier lieu, un aspect très « théâtre » désuet avec les décors fastes mais monotones d’un palais royal, une mollesse dans la narration et une tartine de texte! En effet, les bavardages badins entre les deux protagonistes prennent une place envahissante (même au détriment de moments plus charnels). En prime, la double casquette de réalisateur et d’acteur de Laurence Olivier semble le mettre mal à l’aise, dans certaines séquences il ne paraît pas au meilleur de lui même, lui connu pour son aisance de jeu légendaire.

A contrario, sa partenaire, Marilyn Monroe, fut judicieusement choisie puisqu’elle irradie constamment, ravissante dans chaque état, exquise dans ce rôle de femme futée et espiègle. En très fine comédienne, elle écrase Olivier par sa présence unique et presque l’entièreté du film repose sur ses épaules. C’est pourquoi on pardonne la banalité du scénario, l’inégale qualité d’ensemble de cette production anglo américaine, pour ne retenir que la prestation de Marilyn. Encore elle. Toujours elle. On ne peut jamais détourner nos yeux de cette femme enfant incomparable.

ANNEE DE PRODUCTION 1957.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Mise en scène d'Olivier compassée comme le personnage qu'il joue dans cette plaisante comédie romantique, toute entière portée par la grâce de Marilyn, sublime!

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