LITTLE MISS SUNSHINE

La famille Hoover. La fille de sept ans, Olive, se rêve en reine de beauté. Quand elle décroche une invitation à concourir pour le titre sélectif de « Little Miss Sunshine », en Californie, toute la famille décide de faire corps derrière elle. Les voila donc entassés dans leur break Wolkswagen rouillé: ils mettent le cap vers l’ouest et entament un voyage de trois jours qui les mettra aux prises des événements les plus inattendus…

La comédie américaine, souvent balourde et peu drôle, vaguement anticonformiste (American Pie) ou déjantées (à peu près tous les films avec Ben Stiller), abreuvent les écrans sans la moindre subtilité. Avec cette production « indépendante » écrite et tournée à deux mains (Valérie Faris, Jonathan Dayton), le public a trouvé un ton aussi caustique qu’attachant, drôle quand il le faut et sachant également amener de l’émotion non feinte dans un road movie original et réjouissant. Nos personnages (un père pathétique obnubilé par la réussite, une mère dépassée, un oncle suicidaire, un fils bien décidé à ne plus prononcer un seul mot et un grand père obsédé sexuel) constituent un groupe atypique et idéal pour créer des situations insolites, accompagnant en mini van jaune canari la benjamine à un concours de beauté. Il est beaucoup question de gagnants et de perdants dans cette aventure rigolote et touchante et pourtant personne ne cherche absolument à briller coûte que coûte, suivant leur chemin avec leurs faiblesses, leurs peurs, leurs craintes de mal faire: la cruauté de certains passages est contrebalancée par un humour piquant que le récit dissémine astucieusement. Rocambolesque et trépidant en même temps, le scénario ajuste harmonieusement les rires et les larmes et surtout met la tendresse en pôle position!

Autre gros point positif: la distribution! Entre Steve Carell en oncle dépressif (hilarant), Greg Kinear campant un père optus assez pénible, et surtout la toujours fabuleuse Toni Collette à l’aise dans tous les registres. La toute jeune Abigail Breslin, adorable comme tout, tient le rôle de la petite fille complexée et pourtant bien décidée à participer à ce concours. Un premier film au vrai capital sympathie, présenté au festival de Sundance, et qui a rencontré un très joli succès planétaire tout à fait mérité. On embarque illico dans le van de la famille Hoover et on vote pour cette odyssée charmante et originale, en mettant de côté les quelques facilités de mise en scène.

ANNEE DE PRODUCTION 2006.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Un tout premier film réalisé à deux et au ton caustique et original. Cette comédie émouvante est de plus interprété par des comédiens tous excellents. En route!

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