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ALIEN, LE HUITIEME PASSAGER

Durant le voyage retour d’un immense cargo spatial en mission commerciale de routine, ses passagers (cinq hommes et deux femmes) sont plongés en hibernation. Ils sont pourtant tirés de leur léthargie par l’ordinateur de bord. Ce dernier a capté dans le silence interplanétaire des signaux sonores et les astronautes sont chargés de vérifier toute forme de vie dans l’espace…

Une forme de vie étrangère (entendez par là une créature redoutable) s’introduit dans un vaisseau spatial et sème la terreur et la mort au sein d’un équipage. Voila en gros le pitch de ce classique indéboulonnable! En charge de la mise en scène, Ridley Scott va faire plus que confirmer tout son potentiel, après le brillant Duellistes, et accoucher à la fois d’un film de science fiction stupéfiant et d’une oeuvre d’horreur, faisant cohabiter ces deux genres avec maestria. Avec un sens aigu des décors (somptueux Nostromo), un travail poussé sur le son, un déroulement du récit étonnant (au départ, Scott prend son temps pour installer une tension qui ne fera ensuite que s’intensifier), Alien possède une immense qualité: celle de suggérer un monstre effrayant bien plus que de le montrer sous toutes ses coutures, le rendant ainsi d’autant plus efficace. Extrêmement bien pensé, le scénario allie un suspense prenant et un merveilleux voyage dans un futur aux allures de cauchemar. Cette lente marche vers la mort, orchestrée par l’écriture de Dan O’Bannon et conduite par la musique de Jerry Goldsmith, crée une angoisse primitive et met les nerfs à rude épreuve jusqu’à ses toutes dernières minutes.

Empreint d’une claustrophobie continuelle, le film traverse les décennies sans prendre de rides, toujours moderne dans ses trucages, sa conception, son déroulement implacable et n’affichant aucune faute de goût. Jusque dans son casting (Harry Dean Stanton, Ian Holm et John Hurt pour les plus connus) et évidemment la révélation de Mlle Sigourney Weaver, grande dans tous les sens du terme ( par la taille et la performance qu’elle délivre). Ce rôle avant gardiste de femme forte, sorte de guerrière de l’espace, préfigure tant de figures féminines à venir. Par la suite, la saga donna lieu à des suites de belle tenue, mais absolument aucune n’arrive à la cheville de cet opus originel!

ANNEE DE PRODUCTION 1979.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Un sublime mélange de science fiction et d'horreur, mené par Ridley Scott, en maxi forme. Sigourney Weaver y gagne ses galons de star. Effrayant au possible.

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