ALIEN ROMULUS

Les colonisateurs de l’espace se retrouvent face à face avec la forme de vie la plus terrifiante de l’univers tout en fouillant les profondeurs d’une station spatiale abandonnée.

Énième suite ? Remake ? Reeboot? Ce « nouvel » opus de la franchise Alien semble un croisement entre ses trois types de projets, mené sous la férule de Féde Alvarez, cinéaste uruguayen déja auteur d’un remake du Evil Dead de Sam Raimi en 2013. Malgré le retour en force à la production de Ridley Scott (géniteur célèbre de l’original Alien le Huitième passager) , ce huis clos spatial aligne sans vergogne des séquences très proches du film de 1979, y ajoute des clins d’oeil au second chapitre Aliens et en gros fait du recyclage d’idées fameuses, sans s’embarrasser de proposer une intrigue un tant soit peu differente. Ce Romulus ne cherche clairement pas à innover, ni par son scénario prévisible ni par sa mise en scène fâlote et sans vision. L’aspect horrifique se voudrait « choc » et bien sûr, la surenchère de créatures sert de caution « spectaculaire », pourtant le suspense s’èvente très vite et l’on peut déplorer le manque patent d’inspiration de l’ensemble, ainsi qu’un refus de la suggestion qui apporte tant de tension. Alien Romulus échoue donc à renouveller quoique ce soit d’une franchise qui se périme très sérieusement. Certes, deux ou trois séquences ne sont pas trop mal filmées, ce qui reste insuffisant à contenter un public avide de sensations fortes. De plus, le prologue avant les premières attaques des créatures s’étire sur près de 45 minutes inutilement longues.

Au casting, des acteurs au charisme faiblard tel Cailee Spaeny, la jeune héroïne du Priscilla de Sofia Coppola et qui jouait déjà de manière très  » atone ». David Johnson campe le cyborg guidant les aventuriers de l’espace sans grande conviction non plus. Isabella Merced en troisième couteau est encore celle qui s’en tire le mieux, sans éclats particuliers. Si les nouvelles générations désirent découvrir l’univers d’Alien, il est plus que préférable de leur conseiller de se tourner vers le classique inusable de Scott. À la fois pour profiter de la présence de Sigourney Weaver ( qui manque tant ici) et pour s’offrir de véritables frayeurs. Cet épisode de trop sera aussi vite vu, aussi vite oublié et n’apporte aucun sang neuf. Circulez y a rien à voir !

ANNEE DE PRODUCTION 2024

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Une version de trop pour la franchise Alien, de moins en moins inspirée. Ridley Scott produit mais Fédé Alvarez est un piètre réalisateur comparé a lui. Casting insignifiant.

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