ANNA KARENINE

Le belle Anna Karénine, mal mariée et mère d’un petit garçon, rencontre un jeune officier très séduisant qui tombe vite amoureux d’elle. Leur passion est intense, mais Anna se heurte à la raison d’Etat, son mari était un membre éminent du gouvernement et refusant de lui accorder le divorce. Les choses vont aller de mal en pis…

On dénombre pas moins de huit adaptations au cinéma de ce magnifique roman de la littérature russe, paru en 1877 et écrit par Léon Tolstoï. Contant les ravages d’une passion sur une jeune femme prise au piège d’un mariage de raison et qui se bat contre le scandale, Anna Karénine est ici réalisé par Clarence Brown pour le compte de la MGM. Autant être franc, cette version est très hollywoodienne et a surtout le principal défaut d’être une vision simplifiée et raccourcie du roman. Le livre se trouve réduit à peau de chagrin et perd du coup l’essence de son âme. On sent que les choses vont très vite à l’essentiel, sans temps mort certes mais avec pas mal de précipitation aussi. L’idée majeure était surtout de monter ce projet avec une actrice de renom et qui avait déjà joué le rôle au temps du muet. Greta Garbo fut bien sûr le premier choix du studio et elle endossa donc ce qui devait être un de ses plus beaux personnages, avec la Reine Christine et Marguerite Gauthier.

Interpréter cette héroine romantique, emportée par la passion d’un adultère, est l’occasion pour Garbo de montrer toute l’étendue de son talent de tragédienne. Sans parler de sa beauté incomparable et de son visage digne d’une statue grecque. Le premier plan où on la découvre est un enchantement, surgissant derrière les volutes de fumée d’un train arrivant dans la gare, qui hélas la verra aussi mourir au final. La scène du bal où elle danse avec son bel officier demeure aussi une réussite de mise en scène, avec ce travelling arrière lorsqu’elle est chassée et répudiée par son mari. Le noir et blanc somptueux est à mettre au crédit de Bill Daniels, un chef opérateur de grand talent.

Les deux drames qui vont courir à la perte d’Anna sont tout d’abord qu’après avoir tout misé sur son amant, elle se rendra compte qu’il a un amour encore plus fort pour l’armée, et que surtout par son choix de vie, elle se retrouve au ban de la société, interdite de revoir son fils chéri. Le seul être qu’elle adore et qui aurait pu la sauver d’elle même. La caméra aimait la Divine (surnom de Garbo au moment de son apogée) et cette adaptation, bien qu’un peu trop sage et classique, reste un joli moment romantique et fort triste, lorsque la jeune femme perdue et désespérée décide de se jetter sous un train, faisant de ce suicide un des plus forts de tout le 7e Art.

ANNEE DE PRODUCTION 1935

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

La Divine Garbo dans un rôle ultra romantique pile fait pour elle!

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