BLOOD FEAST

Un serial killer sévit dans une ville américaine et tue des jeunes filles, qu’il mutile pour collecter des morceaux de corps, afin de perpétuer un ancien rituel égyptien et redonner vie à une divinité.

Avant l’explosion du cinéma d’épouvante et d’horreur et surtout du gore au milieu des années 70 et encore plus avec les slashers du type Halloween et Vendredi 13, le cinéma américain vit l’émergence d’un réalisateur du nom de Herschell Gordon Lewis, qui tournait beaucoup de petits films très rapidement pour des budgets dérisoires, avec équipe réduite et diffusés lors de séances de nuit ou en seconde partie de productions X. Lewis jugeait que le public réclamait finalement plus de sang que de sexe et inventa alors le « gore » au cinéma. Blood Feast, que l’on peut littéralement traduire par Orgie Sanglante, fut donc son premier essai du genre, appelé à devenir une trilogie suivi de 2000 Maniacs et A Taste of Blood. Le résultat débouche sur une sorte d’Ovni quasiment expérimental: la réalisation y est presque inexistante, le récit laissé au hasard, et surtout le jeu d’acteurs très mauvais (certainement des amateurs peu à l’aise devant une caméra). Pourtant, malgré toutes ses tares, le film peut se vanter d’être le tout premier véritable opus estampillé gore.

Filmant complaisamment des chairs à vif, des organes sanguinolents, des trépanations, des membres coupés, Gordon Lewis ne s’embarrasse même pas d’y mettre du style, en revanche il devint une influence majeure pour tous les futurs cinéastes sévissant dans la série Z. Dans la décennie 60, Blood Feast dénote carrément par son audace et sa volonté de montrer ce que personne n’avait filmé ainsi avant, et ce malgré la qualité très discutable des effets spéciaux. Il donna ses lettres de noblesse au cinéma d’horreur underground. Inutile de préciser qu’il est exclusivement réservé aux amateurs de sang et à ceux qui sont d’une nature très curieuse… et fort heureusement, ca ne dure qu’1H05!

ANNEE DE PRODUCTION 1963.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Une curiosité underground qui donna naissance au genre "gore". Pas de style particulier, pas de réalisation précise et des "acteurs" catastrophiques.

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