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CAUSE TOUJOURS !

Couple bourgeois plutôt vaniteux, Bruno et Jacinthe sont désemparés par une invasion de mites volantes dans leur cuisine. Leur amie, Léa, traductrice, est fascinée par un mystérieux homme muet, qu’elle pense d’abord légionnaire, puis qui s’avère à mille lieux de cela! Léa disparait du jour au lendemain après avoir suivi l’individu, tandis que Jacinthe, inquiète, se met en quatre pour la retrouver…

Après C’est le bouquet et Ca ira mieux demain!, deux comédies légères inégales, Jeanne Labrune clôt sa trilogie des « affres du quotidien » avec cette fable fantaisiste. Pointant cette fois du doigt la méfiance sur tout et rien, la paranoïa des uns et des autres, elle prend comme élément de départ un fait « anodin » (une invasion de mites volantes) et fait discuter ses personnages dans une logorrhée inépuisable (mais épuisante) où il est fortement question du soupçon et de son contraire: la confiance. Les interactions entre cette bande de protagonistes ont vocation à faire rire, elles sont distrayantes au départ et puis font du sur place, certainement parce que la réalisatrice trouve peu de bons mots pour rendre ses dialogues spirituels. En terme de mise en scène, Labrune ne se foule pas du coude non plus, usant de champs contre champs sans inspiration et n’aidant pas le film à décoller de sa base.

Subsiste au milieu du marasme, une troupe de comédiens sympathique, visiblement ravis de s’amuser entre eux (et moins soucieux de nous enchanter), où l’on retrouve Victoria Abril, Claude Perron, Sylvie Testud et comme dans les deux opus précédents, le toujours irrésistible Jean Pierre Darroussin, le seul à sortir vraiment du lot. Les considérations à propos de notre monde moderne, de notre incapacité à gérer les tout petits problèmes passent au second plan avec l’intrigue dite « amoureuse » entre une des héroïnes et un muet (qui s’arrange quand même pour parler!). Tous ces bavardages futiles finissent bien vite par avoir raison de notre patience et résultat des courses: l’ennui l’emporte sur la drôlerie!

ANNEE DE PRODUCTION 2004.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Le plus mauvais de la trilogie fantaisiste de Labrune, en sérieuse panne d'inspiration. Les comédiens ne peuvent pas faire de miracle. Comme quoi, moins on en dit...

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