DA VINCI CODE

Le Professeur Robert Langdon, un éminent spécialiste des symboles, est appelé d’urgence au Louvre: le conservateur du musée, Saunière, a été assassiné, en laissant de curieux symboles. Avec l’aide de la cryptologue Sophie Neveu, Langdon mène l’enquête et tentent de découvrir des signes dissimulés dans des oeuvres de Léonard de Vinci. Tous les indices convergent vers une organisation religieuse puissante et secrète, capable de détruire un dogme vieux de 2000 ans… Ils ne sont pas au bout de leurs surprises….

Et nous non plus! Hélas, cette adaptation du best seller de Dan Brown, annoncée à grands renforts de publicité plusieurs mois avant, a tout d’une baudruche qui se dégonfle lamentablement à l’arrivée. Ron Howard, habitué à des films familiaux plutôt honnêtes, est en charge de la réalisation et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est aux abonnés absents. Aucune consistance, aucun style, seulement une mise en images d’une platitude effrayante! Il a voulu être tellement fidèle au roman (au demeurant assez palpitant) qu’il ne déploie pas la moindre créativité pour s’en départir et imposer sa personnalité. Le récit truffé d’invraisemblances et d’à peu près se déroule sans que l’on y prenne part une seconde! La première partie se déroulant à Paris et bénéficiant pourtant du décor somptueux du Louvre semble être un mélange d’un mauvais épisode de Navarro et d’une très vague intrigue policière, menée sans une once de passion. Le film, bavard et poussif, n’essaie pas de rendre crédible un scénario à la limite du ridicule, et se contente de faire du remplissage.

Mais le plus catastrophique réside dans le plan « marketing » conçu pour vendre cette superproduction au budget conséquent! Ainsi pour le casting, le duo employé se montre aussi improbable qu’à côté de la plaque! Tom Hanks semble se foutre royalement de son personnage, et Audrey Tautou doit sa place au succès planétaire d’Amélie Poulain, mais joue ici très mollement la surprise ou le doute. Mais la palme de l’interprétation la plus calamiteuse revient à Jean Reno, très mauvais en inspecteur de police franchouillard, il récite ses répliques comme un débutant d’une voix monocorde! C’est atroce! Le comique involontaire de certaines situations (notamment le final lorsque Tautou apprend qu’elle est une descendante directe de Jésus Christ!) vaut son pesant de cacahuètes! Mais, mieux vaut ne pas tirer sur une ambulance: Ron Howard a foiré son adaptation et Da Vinci Code a gagné sa place au panthéon des navets insipides. Le sujet religieux était censé nous apporter la croyance, et au bout de 2H32 (si! si!), on n’en croit surtout pas nos yeux!

ANNEE DE PRODUCTION 2006.

 

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Un bon livre donne un gros film raté, sans finesse ni style et bourré de longueurs inutiles. Le casting ne sauve rien du désastre. A éviter!

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