DARK MURDERS

En Pologne, un puissant homme d’affaires est retrouvé assassiné. L’enquête est confiée à Tadek, un flic intègre mais désabusé, en quête de réhabilitation, suite à une précédente affaire qui a mal tourné. Il soupçonne un romancier, Koslow, d’être l’auteur des faits, car ce dernier a décrit précisément, dans son livre, le meurtre en question…

Un réalisateur grec, un acteur américain, une actrice française, une coproduction américano polonaise: cette salade de fruits de différentes cultures intrigue au départ par sa diversité. Dark Murders sombre hélas rapidement dans des méandres de médiocrité. Ce mauvais thriller pâtit en effet d’une réalisation sans personnalité (Alexandros Avranas s’était pourtant un peu distingué en 2013, en obtenant le Lion d’Argent à Venise pour Miss Violence), et surtout d’un scénario opaque qui ne mène à rien. L’idée du flic sombre et défait a été vue mille fois ailleurs, celle du romancier accusé d’avoir tué selon la trame exacte de son bouquin aussi (rappelez vous Basic Instinct), et la noirceur générale ne vaut jamais celle d’un Fincher dans ses meilleures heures (Seven). L’image est sale (volontairement bien sûr, mais malgré les intentions, ça ne passe pas!), l’histoire inintéressante et les enjeux bien peu palpitants!

Unique curiosité à signaler: le casting! Le couple formé par Jim Carrey (oui oui Mr The Mask en personne!) et Charlotte Gainsbourg détonne complètement, il faut le reconnaitre! Lui hérite du rôle principal, celui d’un flic obsédé par son enquête et assailli par les fantômes de son propre passé (il s’est laissé pousser la barbe pour faire plus « négligé » et plus déprimé), elle campe une femme toxicomane masochiste au teint livide, mais l’aspect de son personnage censé être sulfureux ne fonctionne pas une minute, à l’inverse de sa composition dans Nymphomaniac. Mais c’était Lars Von Trier aux commandes! Dans une participation, on retrouve Kati Outinen, l’actrice finlandaise fétiche de Kaurismaki, ici sous employée. On enrage de tant de talents gâchés réunis dans un si piètre navet!

ANNEE DE PRODUCTION 2016.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

L'archétyoe du thriller remâché et jamais palpitant. Casting improbable, mais en pure perte!

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