De méchantes comètes s’abattent en grand nombre sur la Terre, causant des dêgats conséquents. Une plus importante menace de faire disparaître l’espèce humaine. John Garity, en instance de séparation avec sa femme Allison, va tenter l’impossible pour rejoindre le refuge de Greenland, afin de mettre à l’abri sa famille. Le compte à rebours a déja commencé…
Il est vrai qu’en matière de films catastrophe, il est difficile voire impossible de faire dans l’originalité: une astéroïde doit s’écraser et tout détruire, un tsunami balaye toute vie humaine et animale sur son passage, un tremblement de terre dévastateur engloutit des villes entières, etc etc… Ici, ne cherchez nulle part une once d’inédit ou de renouveau! Ce sont des comètes qui doivent éradiquer notre bonne vieille planète et comme d’habitude, un couple en crise va être soumis à l’épreuve du cataclysme à venir, se rendant finalement compte que leurs histoires de cul ne sont absolument rien face à l’adversité des événements naturels! On assiste à un laborieux copié collé de Deep Impact et de 2012 (deux films du même tonneau déja pas terribles!), avec des séquences entières presque identiques! Une première heure qui se traîne en blabla et en rebondissements creux ( le père va t’il réussir à retrouver son épouse et son gosse?? et vous savez quoi? oui il y parvient!!) et enfin une seconde heure un peu plus tonique, avec quelques effets spéciaux à peine impressionnants.
Du côté des acteurs, très peu de salut là aussi! Gérard Butler campe un mari infidéle repenti et capable de déplacer des montagnes pour sauver son fils et sa femme. Il se donne du mal, le souci c’est qu’il est aussi expressif qu’un paillasson en fin de vie! Quant à sa partenaire féminine Morena Baccarin, elle a un physique avantageux, mais chougne beaucoup trop tout au long du film et ça en devient irritant à la longue! Le cahier des charges d’une production pareille doit nous pousser à l’indulgence, car elle n’a pas d’autre ambition que de simplement distraire. On ne peut pas accuser le film d’être ennuyeux, mais tellement vu et revu que le sentiment de plagiat s’avère pesant. Depuis Le Jour d’après, on attend vainement une oeuvre traitant de la fin du Monde avec davantage de panache et doté d’un scénario plus consistant. Ce n’est clairement pas Greenland.
ANNEE DE PRODUCTION 2020
Je suis totalement d’accord.