HORRIBLE

Echappé d’un laboratoire, un homme mystérieux au pouvoir de guérison hors du commun multiplie les crimes les plus atroces sur son passage et déroute les forces de l’ordre lancées à sa poursuite.

Dans le cinéma d’exploitation bis, nul ne fut plus prolifique que l’italien Joe D’Amato, fameux pour avoir réalisé plus de deux cent films, aussi bien dans le western, le fantastique, le porno et le genre horreur. Des tournages à la pelle avec un minimum de moyens et une propension à faire plutôt du Z que du B. Avec Anthropophagous , il atteignait un sommet dans le gore en montrant un cannibale s’arrachant les tripes pour se dévorer lui même. Un an plus tard, il « remet le couvert » dans cette veine là et signe cette espèce de suite/remake, vaguement inspiré d’un autre film d’horreur américain culte Halloween. On ne gagne pas à tous les coups: cette fois D’Amato se fourvoie complètement avec un scénario très approximatif, des dialogues ineptes et des longueurs à n’en plus finir. Pire, même sa mise en scène accuse une platitude déconcertante, incapable de créer le moindre vrai suspense. Horrible dont le titre outre Atlantique fut rebaptisé Absurd (c’est dire!) compile sans la moindre idée nouvelle des meurtres censés dégoûter par leur caractère outrancier: les armes utilisées par le tueur sanguinaire vont de la perceuse (déjà vu dans une scène de Frayeurs de Fulci), à la pioche (merci Jason et Vendredi 13) et même une gazinière (!!). D’où d’improbables moments involontairement drôles entre deux bâillements que le film suscite inévitablement!

Au générique, D’Amato redirige Georges Eastman qui faisait déjà le cannibale timbré d’Anthropophagous, campant ici un rôle quasi similaire de monstre à la Frankenstein, sauf qu’il ne prend même pas la peine d’essayer de faire peur. Pour être charitables, nous éviterons de tirer sur une ambulance et de parler du reste du casting, très mauvais. Horrible se voudrait un parent proche du slasher sadique qui pullulait sur les écrans à cette époque et à l’arrivée se vautre dans une nullité crasse que même son micro budget ne peut excuser. Echec cuisant en salles, carton dans le circuit de la vidéo, Joe D’Amato l’exploita sous le pseudonyme de Peter Newton: comme une façon de ne pas assumer pleinement ce nanar désolant.

ANNEE DE PRODUCTION 1981.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Un des pires films de série Z de l'italien Joe D'Amato, ici complètement déconcerné! Tout va de travers: pas de suspense, du gore mal fait (vive le ketchup!) et surtout des "acteurs" épouvantables.

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Un des pires films de série Z de l'italien Joe D'Amato, ici complètement déconcerné! Tout va de travers: pas de suspense, du gore mal fait (vive le ketchup!) et surtout des "acteurs" épouvantables. HORRIBLE