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J’AI EPOUSE UNE OMBRE

Hélène est abandonnée par Franck sur le bord d’une route alors qu’elle est enceinte de huit mois. Elle décide alors de rejoindre le Sud et part en train, où elle rencontre un couple, Bertrand et Patricia, cette dernière lui ressemblant beaucoup. Survient alors un accident de train où le couple meurt. Hélène est prise par erreur pour Patricia et se voit accueillie par sa belle famille. Elle tente de protester et de dire la vérité, mais personne ne semble la croire…

Quelques mois après le terrible échec d’un film pourtant très attendu, Le Choc, avec le couple Delon/Deneuve, le réalisateur Robin Davis se remet en selle avec cette adaptation d’un roman noir de William Irish, au départ plutôt un thriller et qu’il transforme en drame romanesque. Entrainée dans une spirale d’événements qu’elle ne maitrise pas, l’héroïne se retrouve sous l’identité d’une femme qu’elle a à peine croisée et catapultée dans une vie qui n’est pas la sienne. Il a fallu beaucoup d’imagination au scénariste pour inventer un script avec une multitude d’invraisemblances et surtout parvenir à la faire gober aux spectateurs! Pourtant, passé la première demie heure peu crédible, le film réussit quand même à accrocher notre attention, par de menus détails et des situations étranges finalement assez mystérieuses pour mériter d’être suivies. Comme souvent dans ce type de films, le présent va se trouver chamboulé par le passé et ses lourds secrets dévaster l’apparente tranquillité des choses. Si la mise en scène ne montre aucune fulgurance, Davis fait du bon boulot niveau direction d’acteurs.

En effet, J’ai épousé une ombre est le genre de film où l’on prend indéniablement du plaisir à admirer de grands comédiens donner le meilleur d’eux mêmes. Tout d’abord, Nathalie Baye en femme désemparée et dépassée par une usurpation d’identité qu’elle n’a pas désiré réalise une très belle performance d’actrice, entre douleur enfouie et culpabilité. Ensuite, Madeleine Robinson incarne une belle mère aimante, prête à fermer les yeux pour retrouver un peu de sérénité et joue un de ses plus beaux rôles. Du coté des hommes, si Francis Huster manque cruellement de consistance, Richard Bohringer est idéal en odieux maitre chanteur. Le film ne vieillit pas trop et reste largement intéressant à voir, sans mériter pour autant le titre de « grand classique ».

ANNEE DE PRODUCTION 1983.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Loin d'être une oeuvre immense, ce drame romanesque au scénario improbable se laisse suivre avec un réel plaisir pour son casting, en tête une superbe Nathalie Baye.

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