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LA BLONDE PLATINE

Un reporter tombe amoureux d’Anne Schyller, une riche héritière. Il l’épouse rapidement. Mais leurs différences de classe vont tout aussi vite poser problème. D’autant que dans le sillage du journaliste, il y a Gallagher, une de ses collègues de travail, secrètement amoureuse de lui…

Les débuts assez éclatants de Franck Capra, réalisateur important du cinéma américain, associé au studio de la Columbia d’Harry Cohn. Cette Blonde Platine, un de ses premiers titres de gloire signé sous le parlant, fut écrit par Jo Swerling et Robert Riskin, deux scénaristes en vogue et doués pour trousser des dialogues mordants. Cette satire comique de l’univers de la presse se charge également de tordre le cou aux milieux riches de la haute bourgeoisie méprisant les classes sociales inférieures. Capra s’y entend pour accoucher d’une comédie piquante, à peine deux ans après le Krach boursier qui détruisit tant de carrières et de vies. L’argent est ici présenté comme un élément négatif et la presse décrite comme indépendante et capable de publier des scoops audacieux sur des personnalités huppées. Le script aurait pu être étoffé davantage c’est vrai, toutefois les situations ne manquent ni de rythme ni d’ironie, trainant une impertinence tout à fait notable. Sous le signe du marivaudage badin, Blonde Platine mise sur son casting pour marquer des points et se mettre le public dans la poche.

En tête de casting, Robert Williams, un acteur aujourd’hui totalement oublié, qui occupe tous les plans et joue les reporters d’abord fasciné par la micro société dans laquelle sa jolie femme évolue, avant de se rendre compte qu’il ne pourra jamais s’y acclimater. Plus discrète est la performance de Loretta Young, fort adorable, en journaliste amoureuse en secret. Mais l’attraction principale du film reste la pulpeuse Jean Harlow, après quelques panouilles chez Laurel et Hardy et un rôle secondaire dans Les Ailes de l’Enfer, la voici dans sa première incursion dans un registre léger qui lui sied plutôt bien. L’intrigue dérivant lentement vers la comédie romantique ajoute un petit supplément de charme à cet opus sans prétentions et qui séduit sans mal.

ANNEE DE PRODUCTION 1931.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Pas un grand film, mais de bons débuts pour Capra, à l'aise dans la comédie du marivaudage. Loretta Young est bien jolie, mais c'est Jean Harlow la star sur qui repose tout l'essentiel.

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