LA TRESSE

Trois vies, trois femmes, trois continents. Trois combats à mener. Si elles ne se connaissent pas, Smita, Giulia et Sarah sont liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier.

La réalisatrice Laetitia Colombani démarra sa carrière avec un long métrage assez raté A la folie pas du tout ! traitant de l’érotomanie, puis enchaina avec une comédie pas drôle Mes Stars et moi avec Deneuve et Kad Merad, pour le moins embarrassants dans des rôles indignes d’eux. Elle passa alors à l’écriture de romans et publia La Tresse, devenu un best seller vendu à 5 millions d’exemplaires. Pensant que l’on n’est jamais mieux servi que par soi même, elle choisit de porter aujourd’hui son propre ouvrage à l’écran. Mêlant trois histoires en une, pas toujours de façon très harmonieuse, elle raconte le parcours de trois femmes appartenant à des cultures et des contextes différents, nous faisant voyager de l’Inde à l’Italie, en passant par le Canada. Pointant du doigt leurs combats (l’une s’échappe de sa condition misérable avec sa fille sous le bras, l’autre doit affronter la mort imminente de son père, et la dernière apprend qu’elle est atteinte d’un cancer et décide de le cacher à ses proches), Colombani ne prend pas la peine de soigner sa mise en scène, ne s’appuyant que sur l’émotion (facile) suscitée par ces destins forcément « tristes », nous obligeant presque à compatir inconditionnellement. Cette mécanique larmoyante montre ses limites au fur et à mesure du récit, car tout ce qui va arriver est « téléphoné » d’avance, enlevant de la spontanéité à des intentions de départ que l’on peut juger louables. L’abus de clichés et de musique sirupeuse n’arrangent pas les affaires du troisième opus de la cinéaste.

Les actrices en charge d’incarner leurs rôles sont toutes des inconnues, ce qui peut à la rigueur faciliter l’identification avec leurs épreuves et leurs personnages. L’intouchable indienne se voit campée par une dénommée Mila Maelzer, la fille du perruquier italien par Fotini Peluso et l’avocate canadienne par Kim Raver. Certes, on comprend bien le but de Laetitia Colombani: mettre à l’honneur la femme pour dire combien elle sait se battre face à l’adversité, mais les relier par cette idée de la chevelure reste plutôt édifiante. Quant à rappeler combien la vie est dure… disons que le film enfonce quand même des portes ouvertes!

ANNEE DE PRODUCTION 2023.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Bien trop larmoyant, ce 3ème film de Laetitia Colombani joue sur la corde de la sensiblerie facile. Trois histoires mal agencées avec un fond pourtant touchant. On peut s'en tenir au livre éventuellement.

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