AccueilCritiquesDrameLE MORS AUX DENTS

LE MORS AUX DENTS

Charles Dréant, un personnage douteux, possède un fichier compromettant pour les hommes politiques en place. Loic le Guenn, jeune ambitieux désirant devenir député, est chargé de le récupérer. Il profite d’une escroquerie au tiercé montée par Dréant pour faire intervenir Pierre Chazerand, un grand joueur professionnel, attirant ainsi l’intérêt de la police…

Après avoir traité de la Guerre d’Algérie dans La Question, un film courageux ayant rencontré des soucis avec la censure, Laurent Heyneman décide pour son second long métrage de placer son intrigue dans le milieu hippique. Une idée originale et rarement vue jusqu’alors. Le blême est qu’entre la machination politique, les magouilles des gros parieurs sur les courses de chevaux, l’ambition d’un jeune novice, le film propose un scénario très complexe et même quelque peu barbant, où les enjeux restent opaques un très long moment. Le temps pour le spectateur de regarder sa montre, tenter de saisir le pourquoi du comment et pas très aidé par une mise en scène trainante. Le Mors aux Dents s’inscrit dans la lignée des films de Boisset avec dénonciations de corruption, affaires louches et argent liquide en circulation pour d’obscures raisons: on aimerait s’intéresser davantage à cette intrigue, pourtant elle a assez vite raison de notre patience. Autour des paris truqués, le suspense aurait pu être bien mieux ciselé si Heyneman avait aussi mis plus de personnalité dans sa réalisation. Un grand dommage pour la distribution plutôt canon.

Le trio de tête (Piccoli, Galabru, Dutronc) est entouré de secondes « mains » intéressantes (Monique Chaumette, Nicole Garcia, Jean Benguigui, Michel Beaune, Roland Bertin, etc…). Du beau monde peu gâté par cette histoire confuse manquant singulièrement d’envergure. Le film essuya un échec et resta invisible durant de longues années. Pas certain qu’il soit impératif de le découvrir aujourd’hui, à moins d’être un inconditionnel de Piccoli qui parvient à être toujours impeccable et pour admirer Galabru dans un rôle sombre, deux ans après Le Juge et l’Assassin.

ANNEE DE PRODUCTION 1979.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Un drame politique sinon raté, en tout cas sans relief, faute à un script trop compliqué et une mise en scène anodine. Piccoli et Galabru évitent l'ennui total.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Latest articles

Un drame politique sinon raté, en tout cas sans relief, faute à un script trop compliqué et une mise en scène anodine. Piccoli et Galabru évitent l'ennui total. LE MORS AUX DENTS