AccueilCritiquesHorreurLE SADIQUE A LA TRONCONNEUSE

LE SADIQUE A LA TRONCONNEUSE

Des meurtres atroces sont commis dans un campus universitaire, près de Boston. L’assassin mutile de jeunes étudiantes à la tronçonneuse et subtilise à chaque fois un morceau de corps différent…

En pleine vague du slasher américain inondant les écrans au début de la décennie 80, un producteur du nom de Dick Randall, très prolifique dans le genre kung fu, fantastique, pseudo érotisme et horreur, et bien connu pour ne jamais douter de lui même ni craindre le ridicule propose à un cinéaste espagnol spécialisé dans le Bis, Juan Piquer Simon, de réaliser ce redoutable nanar à prendre bien sûr au 3e degré! Sur une intrigue basiquement stupide (un mystérieux tueur armé d’une tronçonneuse qu’il cache très discrètement dans son dos (lol) décime de pauvres étudiantes pour compléter un puzzle humain qu’il avait débuté dans son enfance), la mise en scène (un bien grand mot à vrai dire) sombre dans les limbes du n’importe quoi et tutoie plus la série Z que le Bis honorable, Simon enchainant des séquences invraisemblables de bêtise, dialoguées par un gamin de 6 ans (attention à la VF particulièrement calamiteuse!) et offrant même une surréaliste scène de kung fu, sortie de nulle part, où un clone de Bruce Lee s’attaque à une enquêtrice du campus. What’s the fuck? En fait, si cet objet filmique a gardé un peu de son « prestige », c’est plutôt grâce aux meurtres filmés avec délice. Le sang dégouline par hectolitres et c’est un festival gore de corps découpés en plusieurs morceaux: le budget ketchup a dû exploser!

Après avoir réalisé le risible Supersonic Man (un Superman de très bas étage), Piquer Simon « aggrave donc son cas » avec ce slasher improbable dont le fil conducteur est un puzzle porno élaboré par le psychopathe (d’où le titre original Pieces) et involontairement drôle jusque dans sa résolution bâclée. Doit on enfoncer le clou en précisant combien l’interprétation laisse aussi plus qu’à désirer? Aucun des acteurs n’a connu d’heures de gloire, si ce n’est Paul L.Smith, un gros barbu ressemblant comme deux gouttes d’eau à Bud Spencer et qui tenait le rôle du gardien de prison sadique de Midnight Express et que l’on peut apprécier ici en jardinier louche. Bref, cette toute petite bande d’horreur ( à voir entre potes pour se marrer) peut prétendre au titre de vraie pépite du Z.

ANNEE DE PRODUCTION 1982.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Au pays du gros nanar qui tâche, ce slasher espagnol peut concourir pour la Palme! Gore et drôle surtout.

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