Par une belle journée d’été aux Etats Unis, un violent tremblement de terre fait surgir d’étranges insectes incandescents d’une crevasse. Malgré leur petite taille, ces bestioles peuvent embraser tout ce qu’elles touchent. James Parmiter est un biologiste s’intéressant vite au phénomène…
Dans la veine de Phase IV, dans lequel les fourmis prenaient le dessus sur la race humaine, un autre film d’horreur animalier surgit sur les écrans deux ans après et ces Insectes de Feu ouvrent ainsi la voie à des productions du même type jusqu’à la fin de la décennie 80. L’idée vient du réalisateur scénariste William Castle, spécialiste dans le genre épouvante avec des budgets parfois fauchés, et il confie la mise en scène à un cinéaste français Jeannot Szwarc, futur responsable en titre du second volet de Les Dents de la Mer. Démarrant davantage comme une énigme de science fiction, l’intrigue tourne autour de cafards luisants capables de mettre le feu à tout ce qu’ils croisent (humains compris) et créent bien sûr une panique légitime auprès de la population touchée. L’ambiance assez répugnante installée dans la première partie fait de belles promesses au spectateur… avant de sombrer dans un deuxième temps, faute à des trucages approximatifs et qui ont pris un sacré coup de vieux. Szwarc tente de rester dans les clous d’une série B sympatoche, justement sans audace et sans éclat particulier. Le récit se prend les pieds dans le tapis dès lors que le héros masculin, un scientifique aguerri, s’entête à vouloir étudier les fameux insectes… en les maintenant en vie! Grave erreur évidemment!
Du côté de la distribution, Bradford Dillman, que l’on reverra en vedette dans le Piranhas de Joe Dante joue bon an mal an sa partition, ne renouvelant guère ses expressions et accusant donc un jeu limité. En définitive, que retenir de ce petit film d’horreur un peu oublié aujourd’hui? Certes, il propose un suspense relativement bien tenu. Certes, il fait le job sans se fouler avec un minimum de séquences spectaculaires. Pourtant force est d’avouer que le résultat final est décevant et que l’on a vu et fait mieux avant et après!
ANNEE DE PRODUCTION 1975.