Anne Walberg est « nez » et crée des fragrances qu’elle vend à différentes sociétés. C’est une femme revêche, dure et qui fait peu de cas d’autrui. Elle engage un chauffeur, Guillaume, jeune papa fraîchement divorcé, qui va être le premier à lui tenir tête et à lui faire voir la vie autrement. Leurs caractères opposés vont ils pouvoir cohabiter?
Cette comédie douce amère sur la rencontre entre deux personnes que tout oppose (du moins au début) ne brille pas vraiment par son originalité. Son script assez prévisible donne lieu à des situations attendues et qui ont déja été vues ailleurs. La mise en scène plutôt plate n’arrange rien et le sentiment de regarder un simple téléfilm domine souvent. Toutefois, il faut reconnaître que l’histoire met en avant un métier peu connu et peu vu au cinéma: celui de concepteur de parfums. Cela donne une saveur et des senteurs agréables et permet à la relation tendue entre les deux personnages de se teinter d’une certaine tendresse. De plus, le scénario aborde avec un humour pinçant l’égoïsme de cette femme que l’on ne devine pas très heureuse dans sa vie personnelle, ainsi que la course à la rentabilité auquelle elle est confrontée.
L’autre point positif est à trouver dans le jeu des acteurs. D’abord Gregory Montel pour la première fois en rôle principal masculin (il a été révélé par la série Dix pour cent) fait un « serviteur » rebelle et sensible et surtout sa partenaire, Emmanuelle Devos , que l’on ne présente plus et qui est très à l’aise dans le registre de la distance et de la froideur. Au fil du film, leur lien s’étoffe au delà de leur incompatibilité et ils nous permettent de passer un bon moment. Sans plus.
ANNEE DE PRODUCTION 2020.
