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LES YEUX DE LAURA MARS

Photographe de mode new yorkaise, Laura Mars aime mettre en scène ses modèles dans des décors apocalyptiques: fausses agressions, meurtres, viols… mais bientôt les simulacres deviennent réalité. Elle voit nettement de manière prémonitoire des crimes commis par un serial killer, crevant les yeux de ses victimes avec un poinçon. Le détective John Neville vient l’interroger sur sa proximité avec les personnes tuées.

Le cinéma de Dario Argento et Mario Bava a fait des petits jusqu’en Amérique au mi temps de la décennie 70 et ce Laura Mars se présente comme un hommage criant au « giallo » italien, sorte de thriller horrifique avec meurtres sanglants, enquête qui piétine et héroïne en détresse. D’entrée de jeu, le film donne le ton de l’angoisse avec sa caméra subjective (se substituant au regard du tueur) et nous entraine dans le New York de l’Art photographique, ses clichés agressifs mêlant des modèles superbes à la violence urbaine, jusqu’à ce que l’héroïne voit ses proches être trucidé (pour de vrai) par un maniaque non identifié. Quelque part entre du De Palma et du Carpenter, Les Yeux de Laura Mars ménage un suspense très convenable, dirigé par Irvin Kershner, le futur réalisateur de L’Empire contre Attaque. Certes pas un grand cinéaste, mais ici il mène le récit de manière efficace, avec ce qu’il faut de rebondissements, de terreur et de gore. Si l’on rajoute le petit coté vintage seventies assez cool à l’ensemble, cet opus tient fièrement la distance.

En photographe de mode doté de dons de prémonitions, la belle Faye Dunaway investit ce rôle après ses triomphes dans Chinatown et surtout Network. Face à elle, Tommy Lee Jones, à ses débuts, incarne le flic protecteur amoureux d’elle. Soulignons au passage l’emploi de deux titres musicaux phares de cette époque: le Prisoner de Barbra Streisand et le That’s all chant du Michael Zager Band., diablement entrainant. Les Yeux de Laura Mars annonce par ailleurs la vague déferlante de slashers qui allait débouler la décennie suivante avec les Halloween, Freddy, et autres Vendredi 13. Un signe des plus positifs donc!

ANNEE DE PRODUCTION 1978.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Un bon thriller de terreur mené par Kershner, dans la lignée d'Argento pour le côté giallo. Faye Dunaway, de tous les plans, assure en photographe menacée.

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