MANIAC COP

A New York, un tueur en série particulièrement violent sème la panique. Vêtu d’un uniforme de policier et d’une matraque épée, il multiplie les meurtres sur tous types de citoyens, créant un climat de tension au sein des forces de l’ordre de la ville. Le lieutenant Franck McCrae mène l’enquête afin d’arrêter le responsable de cette psychose générale…

Producteur et réalisateur américain spécialisé dans les films de genre, William Lustig a obtenu un succès considérable avec son Maniac, le film d’horreur sûrement le plus malsain des années 80, longtemps interdit pour son caractère particulièrement réaliste et choquant. Il réitère, huit ans plus tard, avec ce thriller violent aux allures de slasher efficace, mettant au centre de son récit un flic fou dangereux s’attaquant à tout le monde et perpétrant d’horribles homicides. Maniac Cop reprend sur le même mode anxiogène et gore le motif de Maniac, à la différence près qu’il choisit de dissimuler constamment le visage du tueur, préférant le filmer dans une obscurité quasi totale, et renforçant bien sûr l’effroi qu’il provoque! Dans un New York en pleine déliquescence, baignant dans une insécurité maximale, la police se voit accusée elle même d’être incapable de protéger ses citoyens, pire de participer aux méfaits les plus sombres. Lustig assume son goût immodéré pour l’hémoglobine et son aptitude à filmer des crimes à l’arme blanche, rappelant ceux de Jason dans Vendredi 13. Scénarisé par Larry Cohen que l’on ne présente plus, le film distille un plaisir coupable avec son aspect série B fort bien foutue, aux moyens modestes et à l’objectif clair: divertir et faire peur en même temps.

La distribution comprend Bruce Campbell, l’inoubliable héros de la série des Evil Dead, se glissant dans la peau d’un jeune flic aux allures de coupable idéal et qui finit par conduire l’enquête. Quant au tueur sadique à la sale gueule (visible dans un final à la tension élevée), il est incarné par Robert Z’Dar, un acteur au physique singulier avec sa mâchoire carrée et prognate, résultant d’une malformation. Lustig décrocha de nouveau un très joli score au box office mondial et rempila ainsi pour deux suites en 1990 et 1993, inscrivant un nouvel objet culte dans le panthéon du Bis.

ANNEE DE PRODUCTION 1988.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

A la fin de la décennie 80, le Bis se porte encore très bien avec ce slasher gore signé William Lustig, sur un mode proche de son terrifiant Maniac.

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