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MAUDITE APHRODITE

Sous la pression de sa femme Amanda, Lenny Weinrib accepte d’adopter un petit garçon, Max. Mais un peu plus tard, Lenny nourrit l’obsession de savoir qui sont les parents paternels de ce fils qu’il trouve brillant. Le voici lancé à la recherche de la mère biologique et ce qu’il va découvrir va lui couper l’herbe sous le pied…

L’histoire d’un enfant adopté, des difficultés conjugales avec une femme qui partage sa vie depuis des années, voici deux des principaux thèmes traités dans cet opus de Woody Allen, dans lequel on peut aisément trouver de l’autobiographie presque affichée, puisque le film a été tourné à peine deux ans après sa séparation fracassante d’avec Mia Farrow. Maudite Aphrodite n’est clairement pas l’oeuvre la plus ciselée, ni la plus drôle d’Allen, plutôt une « pause » agréable qui n’a d’autre but que de faire sourire (bien plus que rire d’ailleurs). Le film débute de manière atypique par un choeur de la Grèce Antique qui va commenter l’action, sous la houlette de Cassandre, philosophant sur les problèmes de coeur et de couple du personnage joué par Woody lui même (un chroniqueur sportif!). Comme les dieux sont des farceurs, la surprise qui attend ce papa adoptif va être de taille: la mère biologique est une…actrice porno aux gros lolos et au QI plutôt « faible ». D’où quelques séquences réjouissantes de dialogues assez graveleux qui dissimulent mal le manque d’inspiration du récit général. L’auteur de Manhattan ne délivre pas son brio habituel, même s’il est plaisant que la comédie devienne attendrissante dans son dernier tiers, lorsque l’amour reprend la main!

Jamais mieux servi que par soi même, Allen se redonne donc encore le rôle central, moins encombré de ses névroses (hypocondrie, anxiété, etc…) mais soucieux de refaire naitre la passion perdue avec sa femme, incarnée par Helena Bonham Carter (peu à l’aise dans le registre comique). Et surtout, il offre à Mira Sorvino le personnage de l’actrice porno idiote à souhait, parlant avec une voix nasillarde, et elle y décrochera même un Oscar inattendu (surtout que l’Académie boude régulièrement le cinéma de Woody). Maudite Aphrodite fait passer un aimable moment de détente, tout en restant mineur dans la filmographie du plus célèbre réalisateur new yorkais.

ANNEE DE PRODUCTION 1995.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Une bonne comédie sans fulgurances et à l'écriture un peu molle. Woody en demi forme. Mira Sorvino est formidable (Oscar pour elle).

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