AccueilCritiquesPolicierMEURTRE AU 43E ETAGE

MEURTRE AU 43E ETAGE

Leigh Michaels, une très belle jeune femme indépendante, s’installe dans un superbe appartement de la Tour Arkam à Los Angeles. Elle compte y démarrer une nouvelle vie. Bientôt pourtant, elle est la proie d’un maniaque qui la harcèle par téléphone, l’épie dans ses moindres faits et gestes… jusqu’à la rendre complètement parano. La police ne peut lui venir concrètement en aide…

La même année (1978) que son légendaire Halloween, carton au box office, John Carpenter signait aussi cette oeuvre destinée à la TV américaine et qu’il serait bien bête de négliger, vu ses réelles qualités de mise en scène. Si le canevas de base est assez conventionnel et un brin déjà vu (une femme victime d’harcèlement par un type malsain), Meurtre au 43 e Etage aligne cependant des atouts notables, tels qu’une habileté certaine pour faire naitre l’angoisse et la disséminer au gré d’une intrigue de plus en plus haletante. La réalisation de Carpenter, concise, sans fioritures, va à l’essentiel: faire peur avec des riens, des sonneries de téléphone stressantes et répétitives, des lumières qui baissent ou s’éteignent sans raison valable, des couloirs d’immeubles inquiétants, etc… L’idée du téléscope avec lequel l’héroïne est surveillée (avant de s’en servir à son tour) renvoie évidemment à Fenêtre sur Cour d’Hitchcock que Carpenter admire et à qui il rend aussi hommage avec son générique proche de celui de La Mort aux Trousses. Le thème du voyeurisme se voit ici porté à son incandescence, la façon dont chacun peut s’immiscer dans la vie d’un être seul, sans défense, et facilement impressionnable. Alors on passera sur quelques ficelles scénaristiques plutôt grossières pour profiter de ce suspense prenant jusqu’au bout et découvrir l’identité du coupable.

L’ex mannequin Lauren Hutton, au physique plus qu’avantageux, s’est reconverti actrice depuis le début des années 70 et campe la femme persécutée de manière convaincante. A ses côtés, Adrienne Barbeau qui allait devenir l’épouse de Carpenter et une des héroïnes de son film d’horreur Fog. Il y a aussi une parenté avec le style de Brian De Palma que l’on retrouve dans cette caméra filmant la ville et les lieux clos comme des pièges se refermant inexorablement sur les victimes. Dans le genre du policier urbain flippant, ce Meurtre au 43e Etage est assez bien foutu pour lui accorder sans hésiter notre attention.

ANNEE DE PRODUCTION 1978.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Carpenter se défend plus que bien avec ce petit polar angoissant à souhait sur une femme harcelée par un dangereux psychopathe. Intrigue convenue, mais au joli suspense.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Latest articles

Carpenter se défend plus que bien avec ce petit polar angoissant à souhait sur une femme harcelée par un dangereux psychopathe. Intrigue convenue, mais au joli suspense. MEURTRE AU 43E ETAGE