PENDULUM

A Washington, le capitaine de police Franck Matthews vient d’arrêter le meurtrier et violeur Paul Sanderson. On lui reproche pourtant de ne pas avoir respecté les droits constitutionnels lors de l’arrestation et la Cour Suprême relaxe l’assassin. Dans le même temps, Matthews apprend que sa femme le trompe et lui ment sur son emploi du temps. Jaloux et impulsif, il essaye de la prendre en flagrant délit. Mais celle ci est tuée avec son amant à leur domicile et Matthews se voit soupçonné du double homicide…

Pendulum a sombré dans les oubliettes d’un certain cinéma américain de la fin des années 60, non seulement parce qu’il représente l’archétype de la production la plus proche de celle que l’on voyait en boucle à la télévision. Et surtout parce qu’il compile (banalement) tous les ingrédients du polar le plus attendu qui soit! Une intrigue simpliste racontée sous la forme très linéaire d’un policier basique, dont les sujets principaux se fondent sur le droit des citoyens en matière de justice et sur une enquête autour d’un « faux coupable » qui se trouve être un flic. Derrière la caméra, un dénommé George Schaeffer, à la fois producteur, scénariste et réalisateur (mais avait il une compétence dans un seul de ces trois domaines?), et qui se contente d’une mise en scène cheap, menée de manière terne, et rapidement engluée dans des séquences bavardes et sans relief. Une sorte de Derrick à l’américaine en somme! Hyper balisé, le récit n’est pas ennuyeux en soi, mais d’une mollesse rare et n’essaye pas une seconde de capter notre intérêt.

Du côté de la distribution, point de salut! Le rôle principal étant tenu par le fadasse George Peppard, dont le jeu monocorde étouffe toute possibilité d’émotions ou de compassion. Seule consolation: la toujours jolie et si regrettée Jean Seberg fait ici son retour dans un film américain après avoir déserté Hollywood plusieurs années, hélas elle n’est pas gâtée dans un rôle complètement sacrifié, où elle ne peut guère montrer ses capacités. Moins connue, Madeleine Sherwood, incarne une mère alcoolo et semble y croire plus que les autres. Bref, un policier de bas étage très dispensable qui ne remet aucune pendule à l’heure!

ANNEE DE PRODUCTION 1969.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Un polar terne réalisé platement et sans grands enjeux. Peppard est bof, Jean Seberg juste belle à regarder.

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