Rémy n’est pas un jeune rat comme les autres. Il a un véritable don, celui de cuisiner, marier des saveurs, découvrir de nouveaux arômes et il nourrit un rêve: devenir un grand chef et le premier rat de goût. Prêt à tout pour vivre sa passion, il s’installe sous les cuisines d’un des plus grands restaurants parisiens: celui d’Auguste Gusteau, la star étoilée des fourneaux, auteur d’un ouvrage intitulé: « Tout le monde peut cuisiner »!
Les Studios Pixar tiennent depuis plus de vingt ans la place suprême dans le domaine de l’animation et n’ont eu de cesse de faire preuve d’ingéniosité, d’originalité et de perfectionnisme. Parmi toutes leurs réussites éclatantes, Ratatouille se démarque très nettement par son sujet astucieux et singulier (un rat brillant cuisinier), son humour constant, ses savoureuses références à Disney bien sûr mais également aux grandes comédies américaines tournées dans l’Exagone (Un Américain à Paris), et cadeau supplémentaire de choix: un hommage vibrant à la gastronomie française et aux plaisirs de la table. L’intelligence du récit, aussi accessible pour les petits que pour les grands, la technique d’images animées atteint un niveau rarement égalé, le rendu sublime du dessin par sa fluidité et son inventivité. Ratatouille n’est pourtant pas qu’un aimable divertissement mené de main de maitre par Brad Bird, il peut aussi se lire comme un hymne à la tolérance, au bien vivre ensemble (même entre humains et rongeurs!), et fait du travail d’équipe une valeur hautement estimable.
Ajoutez à ce tableau déjà très reluisant une bonne dose de burlesque contenue dans les rapports entre le petit rat et le ‘commis aux poubelles » lui servant de marionnette, à la fois tendres et drôles. Le film s’autorise enfin un trait d’ironie acerbe contre la critique culinaire avec le personnage d’Anton Ego, redoutablement cassant au début mais que la ratatouille divine du mini cuisinier va faire retomber en enfance. Cette merveille ravit nos yeux, joue avec nos zygomatiques et en prime, affole nos papilles gustatives! Quand c’est si bon, on en reprend dare dare une double portion!
ANNEE DE PRODUCTION 2007.