SEBERG

A la fin des années 1960, l’actrice mythique de la Nouvelle Vague Jean Seberg devient la cible du FBI américain et de son patron Hoover, en raison de son engagement pour la cause des Black Panthers. Son idylle controversée avec leur leader Hakim Jamal met le feu aux poudres. Dès lors, elle sera épiée, suivie, écoutée à son insu, sa vie devenant un véritable enfer…

Benedict Andrews est un jeune réalisateur australien, plus habitué au théatre qu’au cinéma. Ce Seberg n’est que son second film et il lorgne bien souvent du côté de la production télévisuelle. Il ne s’agit pas d’un biopic de la vie de Jean Seberg, mais seulement d’un drame autour de l’acharnement subi par l’actrice et causé par le puissant FBI. Une pression très mal vécue par la jolie comédienne, découverte par Godard, et qui entraîna ses penchants dépressifs et suicidaires. Andrews met l’accent sur l’engagement de la jeune femme dans la cause des Noirs opprimés, sur le fait qu’elle se battait pour les minorités de son pays, allant à l’encontre d’un gouvernement conservateur et encore fortement raciste. Le film montre cet état de fait de manière assez simpliste et manichéenne, ne creusant pas véritablement le propos. Aucun ennui ne vient gêner le déroulement de l’intrigue, mais le traitement s’en tient à des faits déja connus et manquent donc de passion et d’envergure.

Une mise en scène bien sage n’arrange pas l’ensemble, et il faut chercher du côté des comédiens pour dénicher quelque intêret à suivre cet imbroglio politique. En effet, l’engouement de Kirsten Stewart pour le rôle titre sauve l’entreprise, son incarnation de Seberg étant irréprochable, elle allie la beauté et le talent avec une force tranquille. Notre Yvan Attal national écope du personnage de Romain Gary, figure charismatique, qu’il ne parvient pas toujours à restituer avec la grandeur nécessaire. Ce projet intéressant sur le papier a au moins le mérite d’être proche de la réalité et de ne pas extrapoler des situations tragiques, telles que la mort de l’enfant de Jean. A voir donc à la rigueur, et bien entendu se replonger dans les films de cette actrice adorable, morte bien trop jeune, est vivement recommandé.

ANNEE DE PRODUCTION 2019

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Evocation d'une infime partie de la vie de Jean Seberg. Mise en scéne molle, mais Kirsten Stewart assure sans faillir!

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