Quatre étudiants, amis dans la vie, rentrent de leur soirée du 4 Juillet assez alcoolisés et percutent un homme de plein fouet avec leur voiture, roulant à vive allure. Ils décident de se débarrasser du cadavre en le jetant à l’océan. Mais, très vite, ils sont poursuivis par un sentiment de culpabilité tenace et surtout un an plus tard, quelqu’un semble les suivre et vouloir leur rappeler leur acte terrible…
Un an après le triomphe de Scream au box office mondial, le scénariste Kevin Williamson écrit ce script horrifique, surtout destiné au public adolescent, friand de sensations fortes. Un certain Jim Gillespie, britannique d’origine, décide de le mettre en scène, en respectant les codes du genre et en installant un climat d’angoisse bienvenu. Le titre ne laisse guère de doute sur les tenants de l’intrigue et on sait bien vite que la culpabilité de quatre jeunes gens, responsables de la mort (accidentelle) d’un inconnu, va être le moteur du récit. Une menace sourde semble les guetter et un funeste sort leur est destiné. Sans grande originalité, le film déroule des séquences attendues avec par moments une relative efficacité dans le style épouvante et un certain suspense maintenu par la réalisation pourtant peu inventive. Ce slasher remet de l’eau au moulin des différentes figures de « méchants » type Jason, Freddy ou Mickael Myers avec son tueur portant ciré et bottes de pêcheurs et muni d’un terrifiant crochet pour trucider ses proies. Moralité du métrage: mieux vaut régler ses comptes avec son passé avant qu’il ne vienne vous pourrir (ou vous ôter) la vie!
Au casting, les actrices Jennifer Love Hewitt et Sarah Michelle Gellar, toutes deux populaires lors de la décennie 90, occupent les deux rôles féminins principaux et force est d’avouer qu’elles ne jouent pas toujours très bien. Mais à leur décharge, reconnaissons aussi qu’elles ne sont pas gâtées par des dialogues plutôt plats! A noter dans un rôle secondaire, la regrettée Anne Heche fait une apparition remarquée. Souviens toi l’été dernier avait pour vocation de proposer une suite, d’où le final très ouvert, hélas le numéro 2 s’avèrera bien plus mauvais que l’original. Un premier chapitre qui se laisse tout de même regarder sans déplaisir plus de 25 ans après, en étant pas trop exigeant!
ANNEE DE PRODUCTION 1997.