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TERREUR A L’HOPITAL CENTRAL

Colt Hawker est un psychopathe doublé d’un misogyne maladif. Sa haine, il la déverse sur Deborah Ballin, une journaliste militante féministe qui dénonce ses agissements. S’il croit d’abord l’avoir supprimé, il apprend qu’elle a survécu à ses blessures et se trouve en soins intensifs dans l’hôpital de la ville. Il se lance à ses trousses dans l’établissement, massacrant sur son chemin tous ceux qui essaient de l’arrêter…

Le Halloween de Carpenter a décidément fait naitre un genre en soi: le slasher, et en quelques années, des films de plus ou moins bonnes qualités furent produits sur un canevas proche. Cette Terreur à l’Hôpital Central nous vient du Canada et germa dans l’esprit des producteurs de Cronenberg sur Scanners et Chromosome 3. Du côté du scénario, il ne faut pas s’attendre à une originalité fracassante, le récit de ce « survival » étant des plus classiques. Néanmoins, l’idée du décor faussement rassurant de cet hôpital aux couloirs inquiétants n’est pas mal du tout, devenant un lieu à haut risques et investi par un redoutable psychopathe ultra violent. Derrière la caméra, un certain Jean Claude Lord, canadien d’origine, délivrant une mise en scène correcte, mais sans génie particulier. Le film navigue entre horreur psychologique et thriller sanglant, ne trouvant pas toujours le rythme voulu (en tout cas dans sa première partie), avant de proposer un suspense tenant la route avec adresse dans un second temps. Pas mal d’invraisemblances sur lesquelles il vaut mieux ne pas trop s’étendre, au risque de saper la crédibilité de l’intrigue.

Mais curieusement, la sauce prend plutôt bien et fonctionne grâce à la présence d’un acteur aux traits particulièrement effrayants: Michael Ironside, connu pour son rôle dans Scanners, jouant là le tueur sanguinaire avec délectation. En victime apeurée (mais qui ne se laissera pas faire facilement), on retrouve l’actrice américaine Lee Grant, vue dans Shampoo, La Malédiction 2, ou encore La Vallée des Poupées. La névrose profonde du meurtrier se voit expliquée par des traumas d’enfance (bon ok, pour le coup ça c’est carrément du déjà vu!), il n’empêche que cette série B assez bien ficelée fait le job et ne doit en aucun cas être négligée. Tenté par un p’tit tour aux urgences?

ANNEE DE PRODUCTION 1982.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Un slasher sans grandes prétentions mais qui se laisse regarder avec plaisir,, notamment pour son suspense savant. Et Michael Ironside est idéal pour faire bien flipper!

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