TERRIFIER

C’est la nuit d’Halloween dans une petite ville américaine. Un grand clown dégingandé, tout habillé de noir et de blanc, s’installe à une table dans un pizzeria. Il porte un gros sac poubelle et s’attaque à plusieurs jeunes femmes. Ce meurtrier psychopathe prend un plaisir sadique à mutiler atrocement ses victimes…

La figure du clown dans le cinéma d’horreur fut autrefois utilisée, pour souligner son aspect ambivalent, entre joie et tristesse, et puis parfois pour ses intentions plus inquiétantes. Le Ca de Stephen King en étant l’exemple le plus mémorable. En 2016, un jeune réalisateur américain indépendant décide de porter en long métrage un court qu’il avait signé deux ans auparavant et suivant le chemin meurtrier d’un psychopathe grimé en clown. Influencé par Tobe Hooper, Wes Craven et Romero, ses maitres en la matière, Damien Leone n’y va pas avec le dos de la cuillère dans l’horreur absolue, privilégiant l’ultra gore rappelant d’ailleurs la franchise Saw par ses séquences de torture frontales. Terrifier s’ouvre tout de même sur un assez bon suspense, ne montrant pas d’emblée les agissements du clown. Le scénario ne brille pas par son originalité comparé à d’innombrables slashers et suit une trajectoire programmatique: ce qui importe à Leone, c’est d’en arriver aux passages violents et sa jubilation à filmer des corps mutilés, découpés, voire transformés en bouillie. Par ci par là, il injecte un peu d’humour macabre, surtout dans le comportement du meurtrier, inventif dans ses actes horribles.

L’interprétation ne marque pas de points particuliers, les jeunes actrices jouant les victimes, sortes d’ersatz de Neve Campbell dans Scream, n’étant pas très crédibles. Art, le clown sadique est joué par un certain David Howard Newton, dont on ne verra jamais le vrai visage sous le maquillage outrancier. Terrifier ne serait sûrement qu’un banal produit horrifique s’il n’avait toutefois un petit quelque chose d’attachant: son peu de moyens visible et l’acharnement de Leone à imposer une figure de la terreur marquante. Le film ne trouva pas de distributeur en France, mais écuma les festivals et acquis son lot d’amateurs, au point que le cinéaste tourna une suite encore plus saignante. Désormais, Terrifier est devenu une franchise et le 3e volet est sorti sur nos écrans, flanqué d’une interdiction aux moins de 18 ans. L’hémoglobine a ses adeptes…

ANNEE DE PRODUCTION 2016.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Fans de gore et de tortures, ce slasher est fait pour vous! Premier chapitre d'une franchise rentable. Attention au clown!

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