Depuis qu’un violent tsunami a dévasté la région trois ans plus tôt, Kristian, un géologue de renom, vit isolé au bord des fjords norvégiens. De récentes études menées au niveau d’un tunnel décèlent une anomalie sismique, annonçant un terrible tremblement de terre qui détruirait toute la ville d’Oslo. Kristian tente d’alerter les autorités qui restent sourdes à son avertissement. Hélas, sa prédiction se révèle très vite exacte…
En 2015, un cinéaste danois du nom de John Andreas Andersen s’est distingué avec un très bon film catastrophe intitulé The Wave et place des personnages au centre d’un tsunami impressionnant, balayant une petite ville norvégienne au cadre idyllique. Fort de ce succès, il remet le couvert avec exactement la même troupe d’acteurs, les paysages des fjords norvégiens (magnifiquement filmés d’ailleurs) cette fois menacés par un énorme tremblement de terre. La famille du héros Kristian de nouveau victime d’une catastrophe naturelle, ça peut sembler « too much » niveau scénario, mais on oublie assez vite les invraisemblances pour profiter d’un spectacle visuel. Le film met un certain temps à décoller, entretenant une petite tension sur le moment fatidique annoncé. En filigrane, Andersen traite des tourments psychologiques de son personnage central à la suite du traumatisme causé par le tsunami. En cela, l’intrigue dénote d’une production américaine dans laquelle on s’embarrasse assez peu des états d’âmes humains, pour se concentrer avant tout sur de l’action pure.
Du point de vue des effets spéciaux, ils sont plutôt bien foutus et convaincants, même si l’on sait qu’avec le numérique, il y a peu de mérite à montrer des images de destruction massive hallucinantes. Les ordinateurs se chargent très bien de décaniller des gratte ciels en verre et de faire s’effondrer des tours gigantesques. Il n’empêche que la dernière demi heure offre des sensations fortes rondement menées et des séquences dans une cage d’ascenseur très angoissante. Au rayon du divertissement soigné, The Quake remplit son cahier des charges haut la main et n’a rien à envier aux gros films catastrophes américains.
ANNEE DE PRODUCTION 2018.
