Deux couples de trentenaire louent une superbe maison face à l’océan, pour y passer un week end de fête. Les quatre amis vont vite se rendre compte que le lieu n’est pas si paisible, et qu’une présence étrange semble les espionner. La tension va monter progressivement jusqu’au cauchemar…
Il s’agit du premier film d’un certain Dave Franco, sûrement nourri aux slashers et autres films d’épouvante, tournés dans des baraques aussi belles qu’inquiétantes. Il s’applique à installer une atmosphère mystérieuse, un soupçon de danger, tout en traitant des histoires de coeur entre les personnages, ce qui d’ailleurs ralentit le rythme et ne sert pas à grand chose. Du coup, le film met un temps fou à démarrer, pendant quasiment une heure, aucune séquence ne nous accroche vraiment, on attend le moment où tout va déraper… La réalisation est donc correcte, la maison où l’action évolue possède un certain charme vénéneux, puis c’est l’escalade de la violence. La dernière demi heure met les nerfs à vif, et l’horreur prend toute la place, comme si un coup d’accélérateur était donné au récit.
The Rental ne sort jamais des sentiers balisés de la série B, usant des codes du genre, mais offre cependant un bon suspense, même s’il vient un peu tardivement. Est ce un tueur? Ou plusieurs? Quels secrets les amis ne se dévoilent pas entre eux? Il est à noter que Dave Franco évite la facilité de séquences trop gores, ce qui est plutôt inhabituel dans le cinéma d’horreur américain de ces dernières années. L’impression globale s’avère mitigée, mais les amateurs de frissons y trouveront tout de même leur compte.
ANNEE DE PRODUCTION 2020
