UN HOMME QUI ME PLAIT

Au cours d’un tournage à Los Angeles, Henri, compositeur de musique de films, fait la rencontre de Françoise, comédienne. Ils décident de traverser les Etats Unis ensemble. Leur voyage et leur idylle se prolonge comme ça plusieurs jours, mais tous deux sont déjà pris dans leur vie…

Auréolé de sa Palme d’Or de 1967 pour son premier hit, Un Homme et une Femme, Claude Lelouch pouvait alors tourner à peu près tous les styles de films qu’il souhaitait. Trois ans plus tard, il décide donc de raconter de nouveau une romance, en changeant simplement de décors, au lieu des plages de Deauville il s’en va filmer son métrage entièrement aux USA. Et fait de ces deux amoureux des artistes issus du milieu du cinéma! Un Homme qui me plait prend donc des allures de road movie romantique dans lequel il est question d’une brève liaison entre un homme et une femme, expatriés, cédant à leur attirance mutuelle. Oui, l’intrigue est ténue et quelques séquences s’apparentent un peu à un dépliant touristique tant cette traversée de l’Amérique nous apparaît idéale: de Los Angeles à Las Vegas, de L’Arizona à la Nouvelle Orléans, Lelouch balade sa caméra, semble se régaler du voyage, utilisant les décors naturels avec bonheur à la manière de la Nouvelle Vague dont il fut plus ou moins exclu. Sa mise en scène plutôt démonstrative met déjà les « chabadabada » en avant, heureusement moins que dans ses oeuvres futures. Et il est tout le temps question d’amour, comme à son habitude…

En fait, le gros point fort du film reste avant tout son casting! L’alchimie parfaite entre Annie Girardot et Jean Paul Belmondo rend cette histoire simple tout de suite très crédible, on croit d’emblée à cette échappée amoureuse sans trop se poser de questions et on se laisse porter par leur désir et leur envie d’être heureux. Même si cette parenthèse n’aura peut être pas d’avenir. Lelouch retrouve en effet son actrice de Vivre pour vivre, qu’il avait magnifiée en femme trompée, et la sublime davantage encore ici en épouse cette fois adultère. Annie Girardot n’avait pas son pareil pour faire passer des émotions puissantes avec un minimum d’effets, juste en étant là, le visage exprimant milles sentiments. Quant à Bébel, il fait preuve d’une décontraction naturelle, charmeur, souriant et lumineux. L’auteur des Uns et des Autres n’hésite pas à rappeler tout le courage qu’il faut pour aller jusqu’au bout de la passion et que dans ce domaine, les femmes en ont plus que les hommes.

ANNEE DE PRODUCTION 1969.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Une des jolies réussites de Lelouch: une brève histoire d'amour en pays étranger avec des passages émouvants et surtout un couple superbe Girardot/Belmondo.

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