Julianne, commissaire de police à Paris, est une femme d’une grande intégrité morale. Cependant la découverte de la double vie de son mari va soudain la conduire à commettre des actes dont elle ne se serait jamais crue capable.
Dixième long métrage pour le réalisateur Jean Paul Civeyrac qui avait plutôt favorablement plu à la critique avec son précédent film Mes Provinciales, et cette fois il tente un mélange des genres qu’il faut être très talentueux pour mener à bien et échoue lamentablement, le cul entre le faux polar et le drame psychologique à deux balles. L’histoire de cette femme flic dévastée par les infidélités de son mari n’est pas seulement d’une platitude effarante, elle cumule les tares d’un mauvais « premier film »: dialogues ineptes, récit sans intérêt ni enjeux, situations clichées et surtout une mise en scène aux abonnés absent! Civeyrac s’englue dans un scénario hyper mal construit, jouant à semer des indices maladroits sur la tenue de l’intrigue et ne parvenant jamais à capter un tant soit peu notre attention! L’héroïne pleure la mort de sa soeur, fait une dépression, découvre que son mari la cocufie, se met à prendre des cours de tir à l’arc, entreprend une vengeance sans queue ni tête (qui en prime ne va pas jusqu’à son terme) et hop, le film est « emballé »! On croit à une mauvaise blague devant ce produit à peine digne d’un téléfilm M6 sans idées ni moyens!
En tête d’affiche, Sophie Marceau « joue » à la policière amazone et tire une tronche de trois mètres de long, manière de signifier sa tristesse accablante! Le souci c’est que c’est sa seule expression tout du long et l’actrice de La Boum ne sait pas trouver le bon angle pour convaincre. Elle a déjà été pire ailleurs ceci dit, mais elle confirme une fois encore son inaptitude à composer un personnage et surtout à choisir correctement ses rôles. Cette vengeance d’adultère se voudrait dans l’air du temps (comme la femme de ce titre pompeux), collant à notre époque marquée par le mouvement MeToo et dénoncer le pauvre sort des épouses délaissées: loupé, il ne s’agit là que d’un mauvais film vaguement policier à la portée obscure! A fuir sur le champ!
ANNEE DE PRODUCTION 2022.