VISIONS

Pilote de ligne confirmée, Estelle mène, entre deux vols long-courriers, une vie parfaite avec Guillaume, son mari aimant et protecteur. Un jour, par hasard, dans un couloir d’aéroport, elle recroise la route d’Ana, photographe avec qui elle a eu une aventure passionnée vingt ans plus tôt. Estelle est alors loin d’imaginer que ces retrouvailles vont l’entraîner dans une spirale cauchemardesque et faire basculer sa vie dans l’irrationnel…

Après avoir connu un gros succès au box office français avec l’excellent Boite Noire en 2021 (1,2 million d’entrées), le réalisateur français Yann Gozlan revient au front avec ce nouveau long métrage placé sous le signe du thriller psychologique. Visions propose un puzzle narratif tordu, séduisant au départ par son climat étrange et inquiétant, puis qui déroule un suspense un peu trop lancinant et un brin longuet. La mise en scène n’est pas catastrophique, essaie de nous manipuler avec des faux semblants, les hallucinations de son héroïne, des mauvais rêves répétés pour brouiller les pistes avec la réalité… mais ces moyens s’étirent bien trop longtemps et ont raison de notre patience! En fait, le scénario par trop embrouillé et surtout peu vraisemblable semble ne pas savoir où il veut aller en fin de compte. Contrairement justement à Boite Noire qui prenait aussi son temps avec beaucoup plus de maitrise et de crédibilité.

Au casting, on retrouve Diane Kruger en pilote de ligne mariée et future maman, totalement chamboulée par ses retrouvailles avec une femme qu’elle a aimé dans sa jeunesse. Son jeu honorable est la pierre angulaire du film, en tout cas plus que celui de Mathieu Kassovitz, bizarrement éteint et visiblement indifférent au rôle qu’il est censé défendre. Entre eux, la comédienne espagnole Marta Nieto, à la sensualité éclatante et qui fut si émouvante dans le très beau Madre de Sorogoyen, joue l’élément perturbateur, mais cette figure de femme fatale manque cruellement d’originalité. En tout cas, le déroulement morne de ces Visions déçoit et on ressort de là avec une sensation pénible: celle d’avoir assisté à beaucoup de mystères pour pas grand chose!

ANNEE DE PRODUCTION 2023.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Déception pour ce nouvel opus de Gozlan après le réussi Boite Noire. Une histoire complexe pour rien et qui traine la patte. Diane Kruger est la seule à s'en sortir sans trop de mal.

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