CLOUD

Ryo Yoshi vit à Tokyo et travaille dans une usine où les tâchent quotidiennes l’ennuient. Il fait de la revente en ligne de produits pour arrondir ses fins de mois. Un jour, il plaque tout et compte ne vivre que de cette activité annexe. Son rêve d’indépendance va vite tourner au cauchemar avec certains clients menaçants l’accusant de faire de la contrefaçon. Dans un Japon hyperconnecté, fuir est impossible. Surtout quand on ignore les règles du jeu…

En moins d’un an, le réalisateur Kiyoshi Kurosawa semble touché par une boulimie de tourner puisqu’il s’agit là de son troisième opus d’affilée, après Chime et La Voie du Serpent. Cloud relate un sujet pas franchement excitant sur le papier (les dérives de la vente de produits sur Internet), évoquant au passage les excès observés chez une jeunesse avide d’argent rapide et facile. Deux heures d’intrigue pour malheureusement ne pas raconter grand chose. Toute la première partie s’englue dans un rythme lancinant, pour ne pas dire laborieux, où l’on peine longtemps à saisir les enjeux du scénario et ce malgré une mise en scène tentant par instants de créer de l’étrange ou d’attiser une certaine peur. Ensuite, l’action prend le dessus avec un aspect thriller nerveux d’une banalité absolue (de méchants inconnus s’attaquent au jeune héros pour d’obscures raisons, parions qu’elles sont crapuleuses!) et ça se dézingue dans tous les sens à coups de flingues ou de fusils à pompes! Non pas que les règlements de comptes entre jeunes loups rapaces et cinglés soient inintéressants, mais on a juste vu ça mille fois ailleurs et en bien plus marquant!

Même l’interprétation n’enthousiasme pas des masses: Masaki Suda, pâle comédien sans envergure, tient le rôle central, avec la même expression qu’il soit énervé, satisfait ou en danger de mort. Kurosawa semble avoir perdu le feu sacré du temps de Cure ou de Kairo: on retrouve certes son penchant pour une violence brute et sèche, mais l’ennui l’emporte sur la chasse à l’homme finale. Le titre Cloud (Nuage), énigmatique, ne traduit que la tendance du personnage principal à rêver à une existence dorée avec du blé à foison et paie cher ses échanges numériques virtuels qui lui laissent le cerveau dans… les nuages! En matière de film japonais clinquant, on a vu bien moins poussif!

ANNEE DE PRODUCTION 2025.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Entre une première heure faiblarde et une seconde déjà vue, ce thriller très décevant de la part de Kurosawa sombre dans la banalité. Si tôt vu, si tôt oublié!

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