GLADIATOR

Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l’empereur Marc Aurèle, qu’il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaires. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l’amour que lui voue l’empereur, le fils de Marc Aurèle, Commode, s’arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l’exécution de Maximus. Ce dernier parvient à s’échapper mais sa famille est massacrée. Plus tard, il devient gladiateur et fomente sa vengeance contre Commode.

Le cinéma américain avait quelque peu laissé de côté le genre du péplum épique façon Ben Hur ou Les Dix Commandements. Jusqu’à ce que Ridley Scott y remette un sacré coup de jeune avec Gladiator. Doté d’un budget conséquent et d’une reconstitution de la Rome Antique en numérique ( qui est tout de même impressionnante), le film possède tous les atouts pour séduire un large public: un scénario limpide et bien mené, une réalisation inspirée et son lot de rebondissements permettant de captiver de bout en bout. L’auteur d’Alien parvient à mêler l’action pure aux sentiments intimes de ses personnages, ce qui place son sujet entre grand spectacle et film d’auteur. Il retrouve le souffle qui tenait Duellistes, autre opus d’époque, et l’affrontement entre Maximus et Commode renvoie bien sûr directement au duel entre Ben Hur et Messala ( des liens fraternels qui se transforment en haine absolue et finalement en combat à l’épée). Il y a du Shakespeare dans les dialogues, du Wyler dans la mise en scène, et presque pas de déchets au niveau du récit. Ridley Scott accomplit un travail carré (peut être trop), respectant un cahier des charges désireux d’en donner pour son argent aux spectateurs. A la manière d’oeuvres comme Spartacus ou La Chute de l’empire romain, Gladiator prend des libertés avec l’Histoire pour les besoins de la fiction et pour mettre en avant les séquences d’action. Mais du point de vue strictement cinématographique, c’est un quasi sans fautes.

Scott magnifie un acteur jusque là remarqué dans LA Confidential et Révélations, Russell Crowe, charismatique et tenant le rôle central avec une présence presque animale. Et confirme le talent naissant de Joaquin Phoenix, fascinant empereur parricide prêt à tout pour conserver son pouvoir. Ses nuances de jeu l’ont placé dans la cour des grands. Un peu plus « convenue » l’interprétation de la seule femme du film Connie Nielsen. A noter la présence de deux « anciens » Richard Harris et Oliver Reed (mort au cours du tournage) et qui sont formidables. Gladiator a connu un succès considérable et des réalisateurs comme Petersen ou Stone se sont ensuite frotté à l’Antiquité ( Troie, Alexandre) avec moins de bonheur. Précisons au passage que le film se suffit largement à lui même et que la suite, sortie ces jours ci, manque cruellement de pertinence.

ANNEE DE PRODUCTION 2000

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Le grand spectacle est largement au rendez vous grâce à l'implication de Ridley Scott à son meilleur et qui remet le péplum au goût du jour. Russel Crowe sacré superstar et Joaquin Phoenix confirmé parmi les acteurs à suivre de près.

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