GREEN HOUSE

Aide soignante à domicile, Moon Jung s’occupe avec bienveillance d’un vieil homme aveugle et de sa femme atteinte de légère démence. Mais quand un accident brutal les sépare, tout bascule et Moon Jung se voit contrainte de prendre une décision intenable…

Depuis plus de deux décennies désormais, le cinéma coréen s’exporte formidablement bien en Europe et notamment en France où les succès de films tels que Old Boy ou plus récemment Parasite témoignent de la vitalité d’auteurs souvent très inspirés et dans leur mise en scène et dans leurs intrigues. GreenHouse s’inscrit dans la lignée des thrillers sulfureux: ce premier long métrage de la réalisatrice Lee Sol Hui se présente avec un pitch plutôt surprenant, dans lequel une aide soignante soutenant au quotidien un couple de vieillards va se retrouver dans un engrenage impossible qu’elle se crée elle même, par peur d’être accusée de mauvais traitements. Le scénario ne manque pas de bonnes idées et les agence de façon progressive, dans un rythme malheureusement longuet, et pendant près d’une heure, c’est plutôt la perplexité qui prime et une certaine impatience à savoir comment les « choses » vont tourner. A mi chemin entre un drame psychologique et un thriller en mode mineur, GreenHouse semble hésiter justement entre ces deux genres et ne se positionne jamais clairement. La tournure que prend le script s’assimile ensuite à une accumulation de « coups de théâtres » plus ou moins crédibles qui finit par être contre productifs: les effets de « surprise » ne fonctionnent pas comme espéré.

L’actrice coréenne Kim Seo Hyung incarne cette femme dans la tourmente, jouant subtilement la frontière entre la conscience et l’état de schizophrénie latent. Lee Sol Hui peut être saluée pour deux qualités: sa courageuse tentative pour pointer la condition des laissés pour comptes et des seniors dépendants en Corée du Sud et pour la radicalité dont elle fait preuve dans sa conclusion pour le moins « jusqu’au boutiste ». Toutefois, son film souffre d’une réalisation assez soporifique et s’avère bien trop rocambolesque, aboutissant à une déception regrettable. Force est de reconnaitre que l’on est loin des réussites phénoménales de Old Boy ou de Parasite cités plus haut.

ANNEE DE PRODUCTION 2024.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Un semi thriller qui se perd dans les méandres d'une intrigue qui ne sert que du "too much" pour espérer convaincre. Réalisation médiocre malgré quelques idées correctes. L'actrice Kim Seo Hyung est encore la meilleure chose du film.

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