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JF PARTAGERAIT APPARTEMENT

Une petite annonce bien innocente mais qui va transformer la vie d’Allison en cauchemar… Fraichement séparée de son petit ami, Sam, elle rencontre enfin une colocataire « idéale »: la timide et réservée Hedra. Entre elles, nait une solide amitié jusqu’au jour où Sam refait surface. Hedra ne le voit pas d’un très bon oeil…

Après deux oeuvres tournées en Amérique avec une réussite certaine, Barfly et Le Mystère Von Bulow, le cinéaste Barbet Schroeder remet le couvert pour un 3e opus à Hollywood. Cette fois, il opte pour un thriller pur jus, un genre en vogue au début de la décennie 90: ici, le thème du psychopathe version féminine ou comment une « gentille » colocataire va se révéler une dangereuse timbrée, prenant peu à peu l’identité, l’apparence, le look et les attitudes de la pauvre héroïne, évidemment aveugle de ses agissements. JF partagerait appartement se déroule sur un canevas hyper classique, avec un début faussement tranquille, puis des séquences de plus en plus déviantes avant un climax où l’on bascule dans une horreur bien réelle. Schroeder accorde une place non négligeable à une tension progressive et vénéneuse, tout en soulignant le trait de plus en plus inquiétant du rapport vicié entre les deux femmes. Le scénario tend à expliquer l’origine du dérèglement mental de Hedra, son passé traumatique nous étant dévoilé par bribes, pas toujours de façon très subtile d’ailleurs. Pour en rajouter dans le spectaculaire, Schroeder tombe dans une surenchère de rebondissements au fur et à mesure que la conclusion se dessine: plusieurs « fausses fins », deux ou trois jump scares, nuisant finalement à l’effet de surprise. Ceci étant dit, en étant pas trop exigeant, le suspense fonctionne malgré tout relativement bien.

Le duel entre Bridget Fonda, vulnérable et naïve, et Jennifer Jason Leigh, assez fortiche dans les rôles « border » et jouant la « folie » avec des nuances intéressantes, participe à la bonne conduite du métrage. Le mimétisme troublant de leurs deux physiques associés crée un petit malaise, l’idée de gémellité trouve un terrain propice à l’étrange et l’on peut juste regretter que ce ne soit pas un Polanski ou un Verhoeven derrière la caméra: le tout aurait sûrement été plus pervers encore. Résultat correct donc, sans être transcendant!

ANNEE DE PRODUCTION 1992.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Petit thriller de bonne facture mais sans génie. Schroeder semble en faire un minimum. Le duo Fonda/Leigh est encore le meilleur ingrédient.

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