Roger Rabbit est au 36e dessous. Sacré star du cinéma d’animation, le lapin blanc est fortement préoccupé pendant les tournages depuis qu’il soupçonne sa femme, la sublime Jessica Rabbit, de le tromper. Le studio qui emploie Roger décide d’engager un privé, Eddie Valiant, pour découvrir ce qui se cache derrière cette histoire bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Culte pour toute une génération, Roger Rabbit représente le mix parfait entre images en prise de vues réelles et animation, acteurs en chair et en os et personnages de dessins animés, les fameux Toons Cette comédie policière trépidante, conduite par un Robert Zemeckis particulièrement inspiré, enchaîne gags, trouvailles visuelles, dialogues décapants et rires en cascade. L’inventivité constante du métrage réjouit à chaque instant, non seulement par son originalité de ton, sa bonne humeur communicative, son astucieux alliage entre humour et action. Une jolie prouesse technique et une perle en matière de burlesque. Située dans le Hollywood de la fin des années quarante, l’intrigue retrouve le charme rétro des films noirs, la grande époque des Studios et fourmille de références telles que Le Faucon Maltais, Scarface, Harvey, etc…tout en s’intégrant harmonieusement avec la décennie 80 aussi.
Zemeckis peufine spécialement ses personnages, d »abord avec des « guests » prestigieux comme Droopy, Betty Boop ou Dumbo et réussit une association irrésistible entre Bob Hoskins (incarnant le détective privé Valiant), le lapin star survitaminé et la sculpturale Jessica. Du côté des « méchants », Christopher Lloyd (Retour vers le futur) incarne un Juge DeMort au faciès terrifiant, adepte de la « Trempette » pour dissoudre les Toons récalcitrants à sa loi, accompagnés de ses fouines aux fous rires délirants. Le fait que Steven Spielberg soit en charge de la production rehausse encore un peu plus le côté « aventures » ultra divertissantes. Bref Qui veut la peau de Roger Rabbit possède tous les atouts pour nous rendre heureux. Enfin, comme dirait Roger lui même: heureux/ ERE !
ANNEE DE PRODUCTION 1988