RENFIELD

Renfield, l’assistant personnel de son patron le Comte Dracula, est obligé de se procurer des proies pour nourrir ce dernier et le garder ainsi éternellement vivant. Cependant, après des siècles de servitude, il se sent l’envie de reprendre son indépendance et de mener sa propre existence. Ce qui va déclencher la fureur du légendaire vampire…

Le thème du vampire fut revisité maintes fois dans l’Histoire du Cinéma, soit de manière frontale avec les versions fantastiques de Tod Browning ou de Terence Fisher, plus récemment avec la vision d’un Coppola plus exaltée et tournée vers un romantisme fou, et puis à travers le prisme de la comédie. Ce Renfield ambitionne à donner du sang neuf au mythe de Dracula et dès les premières minutes, son ton enlevé et décalé promet un regard pastiche fort sympathique. Hélas, au bout d’un petit quart d’heure seulement, le soufflé retombe et devient une parodie vaguement horrifique, un peu trash et surtout beaucoup moins percutante! Le film enfile des séquences d’action bourrin comme si on était dans un blockbuster estival de gros bras, l’humour vire rance et du coup on ne rit plus guère! Aux commandes, Chris Mac Kay, auteur du peu réussi Tomorrow War, collabore avec Robert Kirkman, un des scénaristes phares de la série Walking Dead, et la « sauce » prend un goût véritablement fade, ne parvenant ni à être très drôle, ni même à effrayer. Une foultitude d’effets spéciaux merdiques finissent par enterrer une intrigue que l’on voit venir à des kilomètres!

Avoir eu l’idée idiote de rajouter des supers pouvoirs au « jeune » serviteur pour tuer des méchants renvoie directement à l’univers Marvel que le public des 12/16 ans vénère tant, mais ça ne cadre jamais idéalement avec les horreurs sanguinaires dont Dracula est capable. Niveau casting, Nicholas Hoult, le lymphatique X Men Hank Mc Coy, est le pâlichon personnage principal, son jeu limité ne fait pas des merveilles. Par contre, il y a Nicolas Cage, se délectant d’en rajouter des tonnes (ce qui est devenu une coutume chez lui) et dans la peau du fameux Comte aux dents longues, force est de reconnaitre qu’il a plutôt de la gueule! Le bilan bien mince de cette série B anémique nous laisse sur notre faim. Sang blague!

ANNEE DE PRODUCTION 2023.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Décevante parodie de Dracula, rarement drôle et noyée sous des effets numériques vilains. Casting sans saveur, sauf Nicolas Cage à sa place en vampire effrayant.

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