SISSI

La jeune Sissi accompagne à la cour impériale d’Autriche sa mère et sa soeur ainée Hélène, promise au futur empereur. Comme à son habitude, Sissi profite d’un moment en solitaire pour partir en promenade. Au cours de son périple, elle rencontre sans le savoir l’héritier impérial, qui la trouve immédiatement charmante…

Depuis des décennies entières, ce film est parmi le plus multi rediffusés à la télévision et peu de personnes n’en ignorent la trame et la genèse mythiques. Sissi est le premier volet d’une trilogie au succès colossal, une romance de Bibliothèque Rose spécialement destiné à un public de demoiselles très romantiques et friandes de belles histoires d’amour. Concocté par Ernst Marischka, un réalisateur et producteur autrichien célèbre d’après guerre, le film prend bien sûr des libertés énormes avec la véritable histoire de l’impératrice d’Autriche, en gomme tous les aspects les moins reluisants et en fait une petite impertinente néanmoins adorable, dotée d’un joli minois et qui va faire fondre le coeur de l’empereur. Le récit dégouline de bons sentiments et la mièvrerie du ton (accentuée par une VF pas très heureuse) fait aujourd’hui sourire, pourtant un charme désuet opère malgré tout, si tant est que l’on ai gardé une âme un peu rêveuse de midinette. Les beaux costumes et les paysages apaisants de cette Autriche de carte postale font partie des ingrédients parvenant toujours à émerveiller les incurables aficionados.

Bien sûr, la nostalgie joue à plein régime et la « patisserie » très sucrée proposée tient debout grâce à son interprète principale: Romy Schneider, dans l’éclatante beauté de ses 16 ans, révélée (sous l’impulsion de Magda, jouant ici même sa mère, comme un prolongement de la vie à l’écran). Sa fraicheur, son sourire et ses yeux inoubliables sont entrés dans la légende et elle aura du mal à se sortir ensuite de cette image de conte de fées idéalisé. Dans le rôle de l’empereur, Karl Heinz Bohm, un acteur au visage un peu lisse et au jeu limité, sera plus tard l’inquiétant Voyeur de Michael Powell, et trouvera ainsi une densité absente de la série des Sissi. Quand on aime la guimauve, ça passe très bien… à petite dose! Gare à l’indigestion toutefois!

ANNEE DE PRODUCTION 1955.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Dans le genre du film historico sentimental, une incontournable romance à l'eau de rose. Cul cul la praline, mais pour les débuts de Romy, on peut se laisser charmer.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Latest articles

Dans le genre du film historico sentimental, une incontournable romance à l'eau de rose. Cul cul la praline, mais pour les débuts de Romy, on peut se laisser charmer. SISSI