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SUR LES CHEMINS NOIRS

Un soir d’ivresse, Pierre, écrivain explorateur, fait une chute de plusieurs étages. Cet accident le plonge dans un coma profond. Sur son lit d’hôpital, revenu à lui, il se fait la promesse de traverser la France à pied et son défi le galvanise. Quelques temps après, il part seul sur les chemins…

Cette adaptation du récit de Sylvain Tesson, portant le même nom Sur les chemins noirs (donc!) aurait pu être l’occasion d’un beau voyage si le point de vue adopté par le cinéaste Denis Imbert (auteur du joli La Tête en Friche) avait été nettement plus exaltant. Ici, c’est plutôt la tête en vrac avec ce personnage d’écrivain parisien obnubilé par une traversée du pays avec ses seules jambes, histoire de se « relever » d’une chute qui aurait pu lui être fatale. La symbolique pataude se traduit par une enfilade d’aphorismes pompeux, de banalités sur la résilience et la reconstruction de soi et surtout par une platitude rédhibitoire. Imbert nous endort carrément avec sa mise en scène soporifique, enfonçant le clou d’un récit au dénouement écrit d’avance. Quel est l’enjeu alors? Voir ce type marcher, marcher, et encore marcher à travers les montagnes, les côteaux, les vallons, les bois et j’en passe, en écoutant sa voix off nous délivrer ses pensées et sa philosophie de « vie ».

Vendu sur le nom très bankable de Jean Dujardin (autrement plus intense dans le récent Novembre), le film n’est pas sauvé par l’acteur, même si dans les moments dits « émouvants » il ne se débrouille pas trop mal, et n’évite pas que le temps paraisse looooonggg…. Le reste du casting fait office de participations généreuses (Izia Higelin, Anny Duperey, Jonathan Zaccaï) tandis que la romance avec Joséphine Japy que l’on voit en flash backs maladroits, n’apporte rien de déterminant à une narration plombée. Que peut on trouver de réellement positif? L’occasion de voir de bien belles régions de France dans des images contemplatives. Mais pour ça, un dépliant touristique aurait largement suffi!

ANNEE DE PRODUCTION 2023.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

L'adage "marche ou crève" pourrait faire office de pitch à ce récit balisé et d'une lenteur soporifique. Dujardin ne suffit pas à éviter la torpeur. C'est plat!

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