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KILLERS OF THE FLOWER MOON

Dans les années 20, plusieurs membres de la tribu amérindienne des Osages, en Oklahoma, son assassinés à tour de rôle, après avoir trouvé du pétrole sur leurs terres et s’être enrichi avec. Le FBI mène l’enquête. La convoitise des Blancs, notamment celle d’un certain William Hale, éveille les soupçons…

A 80 ans, l’un des pontes du cinéma américain, Martin Scorsese, fait son retour après avoir proposé The Irishman, son précédent opus, à Netflix. Et il signe là une fresque fleuve où il est question d’assassinats, de profits crapuleux et de magouilles familiales… un terreau idéal pour l’auteur de Taxi Driver, qu’il a écrit en collaboration avec Eric Roth, un des scénaristes attitrés de Spielberg ou Fincher. Le récit se penche sur le génocide indien, à travers l’histoire vraie de cette tribu des Osages, rappelant la violence systémique d’une Amérique raciste, dominée par le suprématisme blanc et Scorsese déploie son savoir faire avec sa maetria bien connue, utilisant sa caméra de manière toujours impressionnante. En effet, pour faire tenir cette intrigue sur la durée, le réalisateur offre autant de séquences violentes que de longues conversations entre des protagonistes aux desseins douteux, s’en remettant bien trop souvent au Seigneur pour être tout à fait catholiques! Killers of the flower moon se situe à la lisière du thriller, du drame et aussi de la tragédie: le sort de cette famille décimée prend aux tripes, encore plus quand on constate l’impunité dont jouissent les responsables de cette tuerie de masse. L’esprit du western n’est également jamais bien loin, un genre que Scorsese n’a pas exploré dans sa longue carrière alors qu’il en est un fervent admirateur. Depuis Hugo Cabret en 2011, il n’avait en tout cas pas livré de film à la mesure de ses possibilités: ce retour doit être ainsi doublement salué!

Ceci étant dit, et il faut le déplorer, la durée décourageante de 3H25 ne se justifie pas du tout, le montage aurait pu être resséré, allait davantage à l’os, couper les interminables scènes de procès de la dernière heure. Résultat: même si l’on ne peut prétendre s’ennuyer, cette surenchère n’était absolument pas nécessaire et traduit hélas le désir (idiot) de vouloir en donner toujours plus inutilement! Du côté du casting, le duel Di Caprio/De Niro, les deux acteurs fétiches de toute l’oeuvre de Scorsese, tient ses promesses, avec une nette préférence pour De Niro, démentiel en salopard total. La star de Titanic, quant à lui, a parfois tendance à en faire des tonnes. Une très jolie révélation enfin en la personne de Lily Gladstone, incarnant l’épouse du héros avec son visage à la fois doux et douloureux.

ANNEE DE PRODUCTION 2023.

REVIEW OVERVIEW

réalisation
scenario
interprétation

CONCLUSION

Une épopée fleuve menée par Scorsese dans une mise en scène brillante. Des moments forts dans une durée globale bien trop longue. De Niro l'emporte sur Di Caprio, le duel restant la matrice de ce très bon film.

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