ALIEN 3

Unique survivante du dernier massacre perpétré par des monstres à l’insatiable appétit, Ripley échoue dans une colonie pénitentiaire sinistre, sur la planète Fiorina 161. L’une des créatures l’a pourtant suivie, cachée dans son vaisseau spatial.

Magistralement initiée par Ridley Scott en 1979, la saga Alien a connu une suite plutôt canon réalisée par James Cameron, avec son savoir faire de légende, puis six ans plus tard, c’est au tour d’un petit nouveau de « mettre la main à la patte » et de signer un troisième volet. Il s’agit de David Fincher, jusqu’ici simple réalisateur de clips pour Madonna ou Paula Abdul, et chargé de livrer son tout premier long métrage de fiction. Alien 3 débute de manière plus « tranquille », laissant à la narration le temps de s’installer, situant son intrigue dans une prison d’hommes isolée sur une planète inconnue. Ripley reprend du service, échouée là après un atterrissage catastrophe avec son vaisseau et ramenant bien malgré elle une des sales créatures monstrueuses de son précédent voyage. Fincher ménage son suspense tout au long de la première heure, avec une mise en scène efficace, avant d’entamer une autre partie beaucoup plus axée sur l’action et l’horreur. L’immonde bestiole est d’ailleurs filmée sous tous les angles, lui enlevant quelque peu de son « mystère » et désamorçant l’effet de surprise. La bonne idée réside dans le fait que l’héroïne débarque dans un environnement strictement masculin, voire machiste, et qui plus est constitué d’assassins, de violeurs et autres truands dangereux. Ce fait rajoute une petite tension supplémentaire, même si au final, c’est surtout la créature qui domine cette bande de mâles couillus et primaires. Fincher n’a, par contre, pas pu participer au montage final et cette lacune explique en un sens le côté bancal de ce 3ème chapitre, longtemps considéré comme le plus mineur de la série.

Sigourney Weaver endosse de nouveau son rôle de Ripley et son crâne rasé à blanc fut à l’époque de la sortie l’objet de bien des commentaires, faisant passer l’ensemble du film au second plan. Ses partenaires masculins (Charles Dance, Lance Henriksen, Pete Postlewaite) ne possèdent pas l’envergure ni le charisme du casting des épisodes 1 et 2. Le futur auteur de Seven trouve là de quoi faire connaitre son style, peu aidé par un scénario finalement relativement faiblard et a la lourde tâche de passer après des « pointures ». La conclusion aurait logiquement dû mettre un terme définitif à la saga, hélas l’appât du gain des studios décida d’une nouvelle suite, cinq ans plus tard. Alien 3 peut tout de même être favorablement réévalué, au moins pour le travail méritoire de Fincher.

ANNEE DE PRODUCTION 1992.

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Un troisième volet un peu mineur, mais pas si mal foutu pour un premier long métrage (celui de David Fincher aux commandes et qui s'en sort bien). Scénario plutôt faible. Sigourney tondue fait le job.

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